« Aucun hôpital n’est parfait, mais il est faux et injuste » de répandre l’idée qu’à l’hôpital pédiatrique du Bambino Gesù il y aurait « de graves menaces contre la santé » des patients, a affirmé Greg Burke. Répondant à un dossier à charge contre cette propriété du Saint-Siège à Rome, le directeur du Bureau de presse a assuré que la structure de santé avait « un niveau de soins exceptionnel ».
Dans une déclaration le 3 juillet 2017, rapportée par L’Osservatore Romano le lendemain, Greg Burke a réagi aux accusations d’inefficacités présumées lancées par l’agence des Etats-Unis Associated Press, à travers une enquête. Le Bambino Gesù, a-t-il souligné, « est un hôpital dont l’Église est fière en raison des soins exceptionnels qu’il fournit aux enfants et à des dizaines de milliers de familles qui en sont témoin chaque année, beaucoup desquelles ayant besoin d’être assistées financièrement ».
Evoquant des « réclamations » formulées trois ans auparavant, le porte-parole du Vatican a noté que le Saint-Siège avait « réagi avec rapidité et détermination pour les étudier sérieusement ». Et l’enquête a permis de relever « un niveau de soins exceptionnel, et le fait que les accusations étaient sans fondement ».
L’unique « note critique, a-t-il noté, concernait l’espace insuffisant dans les unités de thérapie intensive ». Un manque dont « les fonctionnaires de l’hôpital sont conscients » et qu’ils essaient de résoudre.
Greg Burke a conclu en disant que « l’Église voit l’assistance sanitaire comme une mission et accueille favorablement tous les efforts pour contribuer à améliorer les soins dans ses hôpitaux, y compris les signalements de pratiques qui pourraient être inférieures à ces standards ».
Affronter les problèmes de manière sérieuse
Le cardinal secrétaire d’Etat Pietro Parolin est lui-même intervenu sur ce sujet en marge de la présentation du rapport 2016 de l’Hôpital : « on se réfère à des épisodes … dans le passé, que l’on a tenté à tout prix de distinguer et d’affronter en cherchant à les résoudre, a-t-il fait observer. Aucun hôpital n’est parfait, mais certaines choses sont clairement sans fondement ».
« Des problèmes, il y en a toujours, a ajouté le « numéro 2 » du Vatican, cité par l’agence catholique italienne SIR. Je ne veux pas dire que l’Enfant-Jésus soit la perfection absolue, mais il y a la volonté de les affronter de manière sérieuse et transparente ».
Dans son intervention, il a salué « les résultats obtenus par la direction actuelle de l’Enfant-Jésus », invitant « à poursuivre sur la même voie de rigueur et de transparence ».
Avec une traduction de Constance Roques
L’hôpital Bambino Gesù à Rome
Bambino Gesù : "un niveau de soins exceptionnel"
Le Saint-Siège dément les accusations de menaces sanitaires