Le pape leur indiquait comme « modèle » le bienheureux peintre de Fiesole dont l’Eglise célèbre aujourd’hui la mémoire liturgique, tandis que la France, et Lourdes en particulier, fête sainte Bernadette.
« Que l’exemple et l’intercession de cet humble disciple de saint Dominique soient pour vous, chers jeunes, ajoutait le pape, un encouragement à vivre fidèlement votre vocation chrétienne ».
Aux malades, le pape disait: « Que le bienheureux Angelico vous aide, chers malades, à offrir vos souffrances en union avec celles du Christ pour le salut de l’humanité ».
« Qu’il vous soutienne, chers jeunes mariés, concluait le pape, dans votre engagement quotidien à la fidélité réciproque ».
Le bienheureux frère dominicain italien Angelico de Fiesole (1377-1435) s’appelait à son baptême Jean. Il est né dans la province de Mugello, près de Florence. Il est devenu dominicain à Fiesole en 1407. Il résida quelque temps au couvent Saint-Marc de florence où il a orné les cellules de ses frères de fresques représentant des scènes de la vie du Christ: un véritable Evangile médité. Il est mort au couvent de la Minerve, à Rome, où il repose après avoir peint de nombreux autres chefs d’œuvres inspirés.
Il a été béatifié en 1982 par Jean-Paul II qui l’a donné comme saint patron aux artistes en 1984.