ROME, Lundi 17 mai 2010 (ZENIT.org) – « Amérique latine au XXI siècle : les racines mariales » : un congrès marial de trois jours a rassemblé sur ce thème, en Equateur, à Loja, 875 participants de différentes nations et 300 personnes par Internet, autour d’intervenants de 8 pays de l’Amérique Latine et de l’Europe, et 12 conférences, forum et tables rondes sur le thème de Marie. Fides fait le point.
Ce congrès marial, qui s’est tenu à l’Université Technique de Loja, a réuni des participants et experts, en provenance de l’Italie, du Mexique, du Brésil, du Guatemala, du Costa Rica, du Venezuela, de l’Espagne et de l’Équateur, et grâce au site web de l’UTPL, depuis l’Inde, les États-Unis, l’Italie, l’Espagne, l’Argentine et l’Équateur.
Cette initiative a voulu concrètement soutenir la spiritualité de Marie comme « la femme de tous les temps ». Le congrès s’était donné pour objectif « d’approfondir les racines mariales à travers une connaissance théologique et de prendre en considération la dévotion mariale de l’Amérique Latine dans les traditions locales ». C’est le cas du pèlerinage à la « Vierge du Cygne » dont la dévotion remonte au XVIIe siècle, et qui est devenue une des images les plus vénérées en Équateur.
Mgr Julio Parrilla, évêque de Loja, en ouvrant le Congrès, a déclaré que la participation massive reflète l’intérêt des personnes envers la Vierge, et qu’il s’agit, par ailleurs, d’une opportunité unique pour travailler, écouter et faire une expérience.
Jose Barbosa, recteur de l’Université Technique de Loja (UTPL), a dit que le thème de Marie, modèle de sainteté, est d’une grande importance pour la société et pour la vie de chaque personne.
Mgr Julio Parrilla, durant sa conférence intitulée « La spiritualité et Marie » a dit que « la foi chrétienne suit la foi de Marie », les personnes trouvent en elle un paradigme spirituel qui nous ouvre à l’expérience de Dieu.
Le P. José Luis Cabria, professeur à la faculté de Théologie du nord de l’Espagne (Burgos), a déploré que les valeurs proposées par Marie soient vues aujourd’hui comme des choses du passé, qui ne sont plus assez importantes pour être mises en pratique.
