ROME, Mercredi 17 novembre 2010 (ZENIT.org) – 320 responsables des organisations européennes catholiques de bienfaisance se réuniront au sanctuaire marial polonais de Czestochowa pour redécouvrir les motivations les plus profondes pour lesquelles ils consacrent leur vie aux autres.
Ces exercices spirituels, organisés par le Conseil pontifical « Cor Unum », ont été présentés ce mardi à un groupe de journalistes par le futur cardinal Robert Sarah, nouveau président du dicastère, qui a précisé que cette initiative cherchait à appliquer une des consignes centrales de l’Encyclique Caritas in Veritate.
Les exercices auront lieu du 29 novembre au 3 décembre, en présence de 5 cardinaux et 50 évêques, de 140 diocèses de 26 nations.
Les méditations du jour seront dirigées par l’abbesse Theresa Brenninkmeijer, O. Cist., hollandaise.
Mgr Anthony Jesus Figueiredo, qui est chargé de l’organisation de cette semaine d’exercices, a expliqué que cette initiative se veut une réponse à l’appel de Benoît XVI à former avant tout « le cœur de ceux qui, comme les agences de charité qui s’identifient à l’Eglise catholique et mettent en pratique l’amour charitable du Christ, doivent faire connaître le vrai visage de cet amour, le visage du Christ ».
L’Europe est le troisième continent à lancer cette initiative, après les exercices spirituels de Guadalajara (Mexique) en 2008 et de Taipei (Taiwan) en 2009. Dans certains pays, ces exercices spirituels ont été proposés aux professionnels des œuvres de bienfaisance à un niveau national ou diocésain.
Mgr Giovanni Pietro Dal Toso, secrétaire du Conseil pontifical « Cor Unum », a reconnu que ces exercices étaient également sources de réflexion au niveau de l’Église universelle sur l’identité des institutions catholiques de secours.
Cette question a des répercussions directes, comme par exemple, la construction d’une église dans un projet de reconstruction, a ajouté Mgr Dal Toso, qui a rappelé que ces agences sont une œuvre propre à l’Eglise catholique avec toutes les conséquences que cela implique.
« Tenir compte de la religion dans l’assistance humanitaire est bien entendu important pour une œuvre catholique. C’est très important qu’il y ait une assistance religieuse dans un camp de réfugiés. Ce sont des exemples de ce que veut dire pour nous accompagner les agences catholiques pour qu’elles sentent qu’elles font partie de la mission de l’Église », a-t-il indiqué.
A titre d’exemple, concernant ces implications, Mgr Figueiredo a cité le cas des agences catholiques d’adoption en Angleterre qui ont été obligées de fermer parce qu’elles ne voulaient pas confier d’enfants aux couples homosexuels.
Jesús Colina