ROME, Jeudi 25 novembre 2010 (ZENIT.org) – Le cardinal Ennio Antonelli a ouvert ce matin à Rome le congrès international promu par le Conseil pontifical de la famille qu’il préside, sur le thème de la famille, au cœur des actions pastorales spécifiques (25-27 novembre). La veillée du 27 dans la basilique Saint-Pierre présidée par Benoît XVI sera ainsi le couronnement du congrès.
« La famille chrétienne, a dit le cardinal Antonelli, a toujours été la première voie de transmission de la foi et aujourd’hui encore, elle a de grandes possibilités d’évangélisation ».
Le Conseil pontifical a reçu des évêques du monde entier 187 récits d’expériences pastorales et il en a retenu 66, présentés aux 200 participants du congrès.
Le cardinal Antonelli a annoncé que ce processus de rassembler les expériences pour les faire connaître à tous constitue « l’inauguration officielle d’un processus permanent de communication des expériences et des témoignages de pastorale familiale ».
Il souhaite en effet « activer un processus continu dans le temps » de réunion et de mise en circulation de ces expériences, après le discernement voulu, pour « inspirer et stimuler de nouvelles expériences ».
Benoît XVI a encouragé ce travail étant donné, a souligné le président du dicastère, que les expériences « parlent la langue des faits et sont plus convaincantes que les idées », car « elles n’indiquent pas seulement ce qu’il faut faire, mais aussi ce que l’on peut faire, avec l’aide de Dieu ».
Des familles de différents horizons et mouvements ecclésiaux apporteront leurs témoignages au cours du congrès.
Mais le cardinal Antonelli souligne qu’il ne s’agit pas seulement de donner des exemples de « bons chrétiens », mais d’indiquer « le bon usage de la liberté humaine » lorsqu’elle « accueille la grâce divine ». Il ne s’agit pas seulement de « l’amour chrétien » mais de « l’amour même du Christ, accueilli, apporté et manifesté à tous ».
Pour l’exercice de cette « responsabilité » des familles, le cardinal Antonelli recommande une « pastorale de la vérité », centrée sur « l’importance et la beauté de l’annonce chrétienne », une pastorale de la « sainteté ».
Il faut former les personnes et les communautés, ajoute le cardinal Antonelli, de façon à ce qu’elles ne se contentent pas « d’une vie médiocre, vécue à l’enseigne d’une éthique minimaliste et d’une religiosité superficielle ».
Il s’agit d’une « pastorale de la miséricorde », faite d’ouverture au dialogue, de la promotion du développement intégral de la personne humaine, des droits humains, de la famille, de la société bien ordonnée, jusqu’à l’élaboration de formes concrètes d’engagement social.
Pour sa part, le cardinal Antonio Cañizares Llovera, préfet de la congrégation pour le Culte divin et la pastorale des sacrements, a présidé la messe d’ouverture du congrès.
Dans son homélie, il a affirmé : « Sans la messe, au moins le dimanche, il n’y a pas d’Eglise, il n’y a pas de famille chrétienne, « petite Eglise », il n’y a pas d’évangélisation ».
