ROME, dimanche 29 juillet 2012 (ZENIT.org) – Benoît XVI se dit préoccupé par le sort des ouvriers de l’usine italienne Ilva, de Tarente, après la mise sous séquestre d’une partie du site, mis en cause pour grave pollution. Il appelle à protéger à la fois la « santé » et le « travail ».
Lors de l’angélus de ce matin, 29 juillet 2012, à Castelgandolfo, le pape a confié qu’il suivait « avec préoccupation » les évènements en cours à l’usine Ilva, la plus grande aciérie d’Europe, située à Tarente, dans la région des Pouilles (sud de l’Italie).
Sans réhabilitation, l’usine pourrait être définitivement fermée. Huit dirigeants de l’entreprise sidérurgique sont inculpés pour responsabilité dans de sérieux manquements aux normes de protection environnementale. L’enquête se poursuit, tandis que les ouvriers sont en grève. Les syndicats ont demandé au gouvernement d’intervenir pour sauvegarder les quelques 11.500 emplois menacé.
Benoît XVI a manifesté sa « proximité » aux ouvriers et à leurs familles, « qui vivent avec appréhension ces moments difficiles ».
Soulignant le contexte de « crise économique », il a appelé les institutions nationales et locales à la « responsabilité » et à faire « tous les efforts pour parvenir à une solution équitable sur la question », pour protéger autant « le droit à la santé » que « le droit au travail ».
Le pape a également assuré de sa prière et du « soutien de l’Eglise ».
Les problèmes de l’Ilva ne datent pas d’aujourd’hui. Benoît XVI avait déjà dénoncé les mauvaises conditions de travail des employés de cette usine, le 2 janvier 2009 (cf. Zenit du 2 janvier 2009).