La "porte" par laquelle Dieu peut entrer dans la vie de l'homme

Premières vêpres de l’Avent avec les universités pontificales

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Anne Kurian

ROME, lundi 3 décembre 2012 (Zenit.org) – Benoît XVI souligne que l’Avent est un temps propice pour méditer sur la « fidélité de Dieu » envers l’homme et que la foi constitue « la porte » qui permet à Dieu d’entrer dans la vie de l’homme.

C’est ce qu’a dit le pape lors des premières vêpres de l’Avent, qu’il a présidées dans la basilique Saint-Pierre, samedi 1er décembre, entouré des Universitaires des Athénées romains et des Universités pontificales à Rome.

Le pape a ainsi défini la foi comme « la porte » que Dieu ouvre dans la vie de l’homme pour « le conduire à la rencontre avec le Christ, dans lequel l’aujourd’hui de l’homme rencontre l’aujourd’hui de Dieu ».

Découvrir la fidélité de Dieu

Il a rappelé que la « vraie signification de l’Avent » est liée au « chemin entier de l’année liturgique » de l’Eglise : ce chemin, a-t-il expliqué, « est orienté pour découvrir et vivre la fidélité du Dieu de Jésus-Christ ».

En effet, « toute l’histoire du salut est un parcours d’amour, de miséricorde et de bienveillance : de la création à la libération du peuple d’Israël de l’esclavage en Egypte, du don de la loi sur le Sinaï au retour de la captivité babylonienne », a poursuivi le pape.

Dans cette histoire, a-t-il ajouté, « le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob est toujours le Dieu proche, qui n’a jamais abandonné son peuple » : même s’il en a « plusieurs fois subi l’infidélité avec tristesse », Dieu a toujours « attendu avec patience son retour », offrant « un amour qui précède et soutient l’aimé, attentif à sa dignité et à ses attentes les plus profondes ».

L’amour sans calcul ni mesure

Or, a estimé le pape, « l’amour, quand il est vrai, tend par nature au bien de l’autre, au meilleur bien possible, et il va plus loin que les engagements d’amitié, sans calcul ni mesure ».

C’est pourquoi Dieu, qui est « fidèle à son amour », non seulement garde les « yeux ouverts » sur l’homme, c’est-à-dire qu’il n’est pas « enfermé dans son Ciel », mais en outre, il « entre dans le temps de l’homme de la façon la plus impensable », a insisté Benoît XVI.  

En l’occurence, Dieu s’est fait « enfant » et il a parcouru « les étapes de la vie humaine », afin que toute l’existence de l’homme, « esprit âme et corps », puisse « être élevée à la hauteur de Dieu ».

L’école de la foi

Ce chemin de l’Avent, ouvrant l’année liturgique, est donc une véritable « école » pour vivre la foi chrétienne, a fait observer Benoît XVI : il permet « d’e faire l’expérience que Jésus-Christ est l’unique sauveur du cosmos et de l’histoire, sans lequel toute construction humaine risque de devenir vaine ».

En ce sens, pour le pape, « la foi chrétienne n’est pas une adhésion à un Dieu général ou indéfini, mais au Dieu vivant qui en Jésus-Christ, Verbe fait chair, est entré dans notre histoire et s’est révélé comme le rédempteur de l’homme ».

De même, a-t-il ajouté, « croire signifie confier sa vie à Celui qui seul peut lui donner la plénitude du temps et l’ouvrir à une espérance au-delà du temps ».

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ZENIT Staff

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