CITE DU VATICAN, Vendredi 8 février 2002 (ZENIT.org) – Un prêtre italien accompagne l´équipe bleue, l´équipe « azzurra », aux Jeux Olympiques d´hiver: ses cinquièmes Jeux olympiques.
Le Père Carlo Mazza, responsable de la Conférence épiscopale italienne pour le sport et le temps libre est le conseiller spirituel de l´équipe italienne. Il confie ses impressions à Radio Vatican: ce qui se voit et ce qui ne se voit pas.
« D´habitude, dit-il, par rapport au prêtre, on note un grand respect, et une grande cordialité. Les jeunes s´approchent. Ils sont sereins, ils parlent, jouent, rient, racontent leurs aventures, attendent le moment de la compétition, même si c´est avec une tension bien compréhensible. Ma présence doit donner paix et sérénité. Et puis, il y a l´attente, un peu particulière, de la célébration de la Messe, le moment de la Réconciliation – certains m´ont déjà demandé de se confesser – et il y a donc aussi un aspect plus intérieur qui ne se voit pas, mais qui est présent. Je cherche à être très attentif et conscient de ce service que je dois rendre aux jeunes, mais pas seulement, aussi aux accompagnateurs et à tous ceux qui leur sont proches. Une présence cordiale donc, fraternelle, et en même temps très précise du point de vue du ministère sacerdotal ».
Mais ces olympiades s´ouvrent aussi dans un climat particulier en raison de la situation internationale. A ce sujet, l´aumônier de l´équipe nationale italienne ajoute que son rôle pour cela est davantage « celui du soutien, de la consolation, de les rendre conscients de ce qu´ils font, mais avec une grande sérénité ». « Je vois que l´équipe est très tranquille, parce que le milieu du ski, de la montagne est un milieu très austère et il est par conséquent plus facile de ressentir des émotions particulières, au moins pour ce qui peut se manifester à l´extérieur ».
A propos de l´espoir de médailles, il rappelle: « Toujours dans le grand respect de l´adversaire et des autres. Les participants sont, entre autres, des athlètes qui se connaissent très bien et par conséquent il y a une grande cordialité dans les relations ».