CITE DU VATICAN, Mercredi 6 février 2002 (ZENIT.org) –
La visite des reliques de sainte Thérèse de Lisieux au Canada est un « succès entier », déclarent les évêques du Canada (http://www.cccb.ca/french/default_f.htm ).
Les reliques de sainte Thérèse sont réclamées dans le monde entier depuis 1994. Elles séjournent actuellement en Australie
Près de deux millions de personnes ont vénéré les reliques de sainte Thérèse de Lisieux au cours de son passage au Canada, du 16 septembre au 17 décembre 2001, indique aujourd´hui un communiqué auquel nous empruntons toute cette analyse. Au dire du président du Comité organisateur, M. Jacques Binet, «les membres du Comité s’attendaient à ce que le grand public accoure auprès des reliques de sainte Thérèse de Lisieux, mais les résultats ont largement surpassé les prévisions».
Au total, les reliques ont été accueillies dans 49 des 63 diocèses catholiques de rite latin au Canada. Elles ont alors été transportées en 118 lieux différents, y compris de nombreuses cathédrales, basiliques et églises, en plus des grands centres de pèlerinage comme Wakaw, en Saskatchewan, Midland, en Ontario, de même que l’Oratoire Saint-Joseph, le Sanctuaire du Cap-de-la-Madeleine et le Sanctuaire de Sainte-Anne-de-Beaupré, au Québec.
Pour le transport routier à travers le Canada, le Comité avait acheté un véhicule, appelé communément la ‘Thérèse-mobile’. Les reliques ont ainsi parcouru quelque 20 000 km, «avec l’aide fort appréciée des Chevaliers de Colomb, qui en de nombreuses occasions sont venus en relève au chauffeur principal, M. Gérald Baril, qui faisait aussi partie du Comité organisateur», de préciser Jacques Binet.
En plus de circuler par la route, les reliques ont été transportées par avion en sept occasions, pour se rendre entre autres dans la petite communauté autochtone de St. Therese Point, au nord du Manitoba et à Saint-Jean, Terre-Neuve. Pendant quatre jours, du 29 novembre au 2 décembre, les reliques ont aussi parcouru le nord du Québec et du Labrador à bord d’un hélicoptère.
«L’ampleur de la visite des reliques de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus en sol canadien a surpris un très grand nombre de personnes, y compris des évêques, des prêtres et un bon nombre de médias séculiers», explique Jacques Binet. «D’une part, il y a eu bien sûr les foules importantes qui ont accouru lors du passage des reliques, de Vancouver à Saint-Jean, Terre-Neuve. Il y a eu aussi la présence de personnes de toutes confessions religieuses, que ce soit des musulmans, des bouddhistes, des orthodoxes ou des protestants. Finalement, il y a eu le climat de grand recueillement qui a prévalu dans tous les lieux où les reliques ont séjourné.»
De toute évidence, la présence en sol canadien des reliques de celle qu’on surnomme la ‘petite Thérèse’ a touché le cœur des gens, si l’on en juge par le grand nombre de témoignages reçus et les faits exceptionnels dont ont été témoins les personnes qui accompagnaient le reliquaire. La piété populaire s’est alors exprimée de manière surprenante. Selon Jacques Binet, «il reste maintenant à trouver les motifs d’un tel phénomène, qui pourra sans doute avoir des répercussions sur certaines manières de faire de l’Église catholique au Canada.»
C’est à la demande de la Conférence des évêques catholiques du Canada que les reliques de sainte Thérèse de Lisieux ont pu être accueillies au Canada, qui constituait le 22e pays à recevoir le grand reliquaire de cette jeune carmélite française décédée des suites de la tuberculose, en 1897, à l’âge de 24 ans, canonisée en 1925 et déclarée docteur de l’Église en 1997.