ROME, lundi 28 novembre 2011 (ZENIT.org) – Un triple amour a inspiré Jean-Paul II dans sa souffrance et au service de la Vie : l’amour de Dieu, de l’Eglise et du monde, fait observer Benoît XVI.
Le pape a reçu au Vatican, samedi 26 novembre, les quelque 500 participants à la 26econférence internationale organisée par le Conseil pontifical pour la pastorale de la santé, du 24 au 26 novembre, sur le thème de l’héritage de Jean-Paul II : « La pastorale de la santé au service de la vie à la lumière du magistère du bienheureux Jean-Paul II ».
Le bienheureux Jean-Paul II, a souligné Benoît XVI, a été un « témoin absolu » de ce que signifie « vivre avec foi la souffrance physique » à la fois par « amour de Dieu, de l’Eglise et du monde ».
Pour Benoît XVI, « cette vision de la douleur et de la souffrance éclairée par la mort et la résurrection du Christ nous a été enseignée par le lent calvaire de Jean-Paul II à la fin de sa vie ».
Mais le pape a aussi rappelé le cœur de l’enseignement de l’Evangile et de « l’Evangile de la vie » de Jean-Paul II, pour le respect de toute vie humaine, à chaque étape de son développement : « Le visage du Sauveur mourant sur la croix, du Fils consubstantiel au Père qui souffre pour nous en tant qu’homme, nous enseigne à protéger et à promouvoir la vie à tous ses stades, en reconnaissant la dignité et la valeur de chaque être humain, créé à l’image de Dieu et appelé à la vie éternelle ».
S’adressant au personnel médical, Benoît XVI a dit : « Le service d’accompagnement, de fraternité et de soin aux malades, seuls et éprouvés par des blessures non seulement physiques, mais aussi spirituelles et morales, vous place dans une position privilégiée pour témoigner de l’action salvifique de Dieu ».
« Par son amour pour l’Homme et pour le monde, il embrasse même les situations les plus douloureuses et terribles », a ajouté le pape.
ASB