ROME, jeudi 1er décembre 2011 (ZENIT.org) – L’arbre de Noël du Vatican est arrivé place Saint-Pierre ce matin jeudi 1er décembre.
Il s’agit d’un sapin rouge de 60 ans, de plus de 30 mètres de haut, et pesant quelque 5 tonnes. Il provient de la forêt de la province occidentale de la Transcarpatie, en Ukraine.
Mgr Sviatoslav Shevchuk , archevêque de Kiev et Galicie, a précisé qu’il s’agissait d’un « évènement extrêmement important ». « Pour le pays, a expliqué le chef de l’Eglise gréco-catholique d’Ukraine, il s’agit d’un témoignage supplémentaire de ses racines européennes et de son appartenance à la famille des nations européennes ».
Le sapin sera dressé le 5 décembre prochain, à côté de la traditionnelle crèche. C’est pour le moment un géant couché, entouré de bâches bleues de protection, bien gardé le long des colonnades de saint Pierre, derrière des barrières de sécurité.
L’arbre sera illuminé à partir du 16 décembre, à l’occasion de son inauguration. Cette inauguration aura une dimension œcuménique puisqu’elle se réunira Mgr Giuseppe Bertello, président du Gouvernorat de l’Etat de la Cité du Vatican, des évêques catholiques d’Ukraine de rite latin et byzantin, et des représentants de l’Eglise orthodoxe ukrainienne.
Chaque année, l’arbre de Noël est offert par une région ou un pays différents. La tradition de l’arbre et de la crèche de la place Saint-Pierre a été inaugurée par le pape Jean-Paul II en 1982.
Benoît XVI a repris cette tradition, et il a souligné la valeur de la tradition des crèches et des arbres de Noël en disant : « la crèche n’est pas seulement un élément de ‘spiritualité’, mais aussi ‘de la culture et de l’art’ ».
La crèche est inaugurée le 24 décembre, et elle reste place Saint-Pierre jusqu’au 2 février, fête de la Présentation de l’Enfant Jésus au Temple de Jérusalem.
Le bois de l’arbre est alors habituellement donné à des associations ou des communautés qui l’utilisent pour leurs œuvres de bienfaisance. L’arbre de Noël du Vatican prend alors une fonction sociale, dans le respect de l’environnement.
Anne Kurian
–