A Noël, « Dieu s’est fait mortel, fragile, Il a partagé la condition humaine », et le monde est devenu « le lieu où marcher avec Lui », souligne le pape François lors de l’angélus, de ce 5 janvier 2014, place Saint-Pierre.
Le pape a commenté l’Evangile du jour, du deuxième dimanche de Noël (Jn 1,1-18). Le Vatican en effet ne célèbrera l’Epiphanie que demain, 6 janvier, contrairement à certains pays qui reportent la fête au dimanche le plus proche – comme en France.
« Le Verbe s’est fait chair et il est venu habiter parmi nous » : « Dans ces paroles, qui ne finissent jamais d’étonner, il y a tout le christianisme », a estimé le pape.
C’est « la signification la plus profonde de la Naissance de Jésus » : « Dieu s’est fait mortel, fragile comme [l’homme], Il a partagé la condition humaine, excepté le péché », et Il a pris sur Lui les péchés des hommes.
Puisque Dieu, par l’Incarnation, a voulu « s’unir à chaque homme et à chaque femme », Il est devenu « le Dieu qui marche avec [l’homme] », a poursuivi le pape : « le monde et l’histoire sont le lieu où marcher avec Lui ».
Mettant en garde le croyant contre la tentation de « rester dans l’étroitesse de ses erreurs » et « dans l’angoisse de ses péchés », le pape a rappelé : « Jésus ne renonce pas et ne cesse pas de s’offrir lui-même et [d’offrir] sa grâce… Jésus est patient, Jésus sait attendre ».