Le pape François appelle à la fin des violences au Venezuela, à la « réconciliation nationale » par le « pardon » et un « dialogue sincère, respectueux de la vérité et de la justice ». Il appelle tous les croyants à prier avec lui à cette intention.
Le pape François a lancé cet appel, en italien, au terme de l’audience générale du mercredi, en présence de quelque 30 000 visiteurs, pour la paix au Venezuela.
Depuis trois semaines, le pays est en proie à des manifestations et des violneces: le président Nicolas Maduro, élu pour succéder au président Hugo Chavez il y a moins d’un an, devait ouvrir une conférence pour la paix ce mercredi 26 février. Le chef de l’opposition, Henrique Capriles, a décidé de ne pas y participer, alléguant des « mensonges » du président.
Le pape essaye par son intervention de stimuler au contraire un dialogue qu’il balise avec précision, en parlant de pardon et de réconciliation et d’un « un dialogue sincère respectueux de la vérité et de la justice ».
Voici le texte intégral de cet appel, dans notre traduction de l’italien:
« Je suis avec une appréhension particulière ce qui se passe ces jours-ci au Venezuela. Je souhaite vivement que cessent au plus vite les violences et les hostilités et que tout le peuple vénézuélien, en commençant par les responsables politiques et institutionnels, s’emploient à favoriser la réconciliation nationale, par le pardon réciproque et par un dialogue sincère, respectueux de la vérité et de la justice, capable d’affronter des thèmes concrets pour le bien commun. Je vous assure de ma prière constante et fervente, en particulier pour ceux qui ont perdu la vie dans les affrontements et pour leurs familles, et j’invite tous les croyants à élever des supplications vers Dieu, par l’intercession maternelle de Notre Dame de Coromoto, afin que le pays retrouve rapidement la paix et la concorde ».
Traduction de Zenit, Anita Bourdin