Le pape François encourage l’Eglise à « répondre avec la lumière de la foi » aux questions existentielles sur « le sens de la maladie et de la souffrance, et sur le pourquoi de la mort », lors de l’angélus de ce 8 février 2015, place Saint-Pierre.
Evoquant la XXIIIe Journée mondiale du malade, qui aura lieu le 11 février, fête de Notre Dame de Lourdes, le pape a invité « à réfléchir sur le sens et la valeur de la maladie ».
Dans l’Evangile, « Jésus montre une prédilection particulière pour ceux qui sont blessés dans leur corps et dans leur esprit : les pauvres, les pécheurs, les possédés, les malades, les marginalisés. Il se révèle médecin aussi bien des âmes que des corps », a-t-il fait observer.
Aujourd’hui, l’œuvre salvifique du Christ se poursuit par l’intermédiaire de l’Eglise, qui considère « les personnes malades comme une voie privilégiée pour rencontrer le Christ, pour l’accueillir et le servir ». En effet, « soigner un malade, l’accueillir, le servir, c’est servir le Christ : le malade est la chair du Christ ».
Le pape a encouragé la pastorale de l’Eglise à « répondre avec la lumière de la foi » aux questions existentielles sur « le sens de la maladie et de la souffrance, et sur le pourquoi de la mort ». Pour cela, il faut « garder sous les yeux le Crucifix, dans lequel apparaît tout le mystère salvifique de Dieu Père, qui par amour des hommes n’a pas épargné son propre Fils ».
Les chrétiens sont également appelés « à porter la lumière de l’Evangile à ceux qui souffrent et à ceux qui les assistent, membres des familles, médecins, infirmiers, pour que le service au malade soit accompli avec toujours plus d’humanité, avec un dévouement généreux, avec amour évangélique, avec tendresse ».
Pour conclure, le pape a souhaité « que toute personne puisse expérimenter, grâce à la sollicitude de ceux qui sont auprès d’elle, la puissance de l’amour de Dieu et le réconfort de sa tendresse paternelle ».
Enfin, il a invité la foule à prier pour le président du Conseil pontifical pour la pastorale de la santé, Mgr Zygmunt Zimowski, « qui est très malade en Pologne : une prière pour lui, pour sa santé, car c’est lui qui a préparé cette Journée et il nous accompagne par sa souffrance ».