Card. Mario Grech @ La Civiltà Cattolica

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Synode: le processus synodal, «un fruit mûr de Vatican II», par le card. Grech

250e anniversaire de la fondation de l’Université pontificale du Latran

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À l’occasion de l’ouverture des célébrations du 250e anniversaire de la fondation de l’Université pontificale du Latran, le cardinal Mario Grech, secrétaire général du Synode des évêques, est intervenu avec les réflexions sur le Concile Vatican II et la synodalité, indique Vatican News en anglais. Le processus synodal actuel est un « fruit mûr de Vatican II », a-t-il dit, et il montre comment « une réception correcte de l’ecclésiologie conciliaire active des processus si fructueux pour ouvrir des scénarios que même le Concile n’avait pas imaginés et dans lesquels se manifeste l’action de l’Esprit qui guide l’Église ».

En intervenant ce jeudi matin 6 octobre 2022, le card. Grech s’est attardé sur les prochaines étapes du processus synodal en cours.

Le secrétaire général du Synode des évêques a expliqué pourquoi le Document pour l’étape continentale sera envoyé aux Églises locales : « Si la dimension prophétique réside dans le Peuple de Dieu – la totalité des baptisés (la constitution dogmatique Lumen Gentium, 12) –  et que le premier acte de l’Église est l’écoute, alors c’est précisément au Peuple de Dieu que doit revenir le résultat de cette écoute. Et puisque le Peuple de Dieu vit dans les Églises, le Document doit être envoyé aux Églises. »

Pour le card. Grech, cet acte ecclésial important « n’est ni une concession ni une déférence envers ceux qui sont en marge d’un projet ; ce n’est pas un geste de bon ton pour gagner de la sympathie ou un consensus bon marché », « c’est un acte ecclésial purement synodal, reflétant dans la circularité du processus ‘l’intériorité mutuelle’ qui existe entre les Églises particulières et l’Église universelle ». En bref, pour le cardinal Grech, envoyer le Document pour l’étape continentale aux Églises est « un acte dû ».

Le secrétaire général a conclu son allocution en souhaitant que « l’Église continue à vivre le processus synodal dans la logique de l’écoute de Dieu et des autres, de l’Esprit des autres… S’il y a une disposition que les pères conciliaires ont vécue et transmise à l’Église en héritage, c’est celle de s’écouter les uns les autres pour entendre ce que l’Esprit dit à l’Église ».

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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