Zenit, 25 juillet 2022 – En présence de 2000 personnes, anciens et jeunes et au son des tambours, le pape François a été accueilli pour une première rencontre publique avec les peuples autochtones. Une population minoritaire qui représente 5% de la population canadienne. C’est à Maskwacis, une réserve autochtone, à une centaine de kilomètres au sud d’Edmonton.
Une arrivée solennelle du pape, suivie d’un temps de recueillement au cimetière d’Ermineskin, lieu de torture et de souffrance, ancien site de l’école résidentielle de cette ville.
Cinq tipis dressés symbolisent les quatre nations présentes en cette région, Louis Bull, Samson, Montana, Ermeskin, et le 5 cinquième tipi symbolise l’entrée de l’école des enfants qui était l’une des plus grandes au Canada, ouverte de 1895 à 1975. Dans la province de l’Alberta, au centre du Canada.
À pied, une marche silencieuse avance, avec le Pape sur un fauteuil roulant, affaibli par des douleurs au genou ; elle se dirige vers la colline des Ours. Sous l’applaudissement, le pape arrive sur les lieux.
En présence de la Gouverneure générale du Canada (première femme autochtone à ce poste), des Chefs autochtones et du Premier Ministre, Justin Trudeau, le pape a été accueilli dans la langue cree, la langue des autochtones.
Le Saint-Père se laisse approcher par les Chefs qui le saluent avec un bref échange. Vêtus de costumes traditionnels, ils font leur entrée, venus de plusieurs endroits de la terre canadienne. D’autres portent des habits avec le nom de leur communauté. Danses et chants dits de guérison, riches de sens et de symboles, incluant les « quatre directions cosmologiques », ont animé la rencontre avec le souverain pontife.