« En cette époque si ‘compliquée’, le magistère du pape François nous guide en nous demandant d’arrêter notre réflexion sur les Béatitudes comme ‘carte d’identité du chrétien’ », rappelle Mgr Nunzio Galantino, président de l’Administration du Patrimoine du Siège Apostolique (APSA), dans la préface du livre « Heureux les pauvres. Catéchèse sur les Béatitudes ».
Le volume qui rassemble les paroles du pape François consacrées à ce thème a été publié en italien par la Librairie éditrice du Vatican (LEV), indique L’Osservatore Romano en italien du 18 septembre 2020.
Dans ses interventions, explique Mgr Galantino, le pape affirme qu’ « après des jours où … une tempête a démasqué notre vulnérabilité et exposé les certitudes fausses et superflues avec lesquelles nous avons construit nos agendas, nos projets, nos habitudes et nos priorités, … nous ressentons le besoin de ‘re-prendre’ entre nos mains la vie avec ses espoirs, ses rêves et, aussi, avec ses efforts ».
Les Béatitudes, poursuit Mgr Galantino, « nous montrent le visage joyeux du croyant qui a trouvé dans sa vie les raisons profondes pour lesquelles il vaut la peine de vivre, de se battre et d’espérer; elles nous aident à nous relever et à reprendre la route même lorsque l’espoir semble être devenu ‘étranger’ dans notre vie ».
En s’arrêtant sur la traduction du mot « bienheureux » : « « Bienheureux », explique Mgr Galantino, n’est pas un adjectif, c’est une invitation au bonheur, à la plénitude de la vie, à la prise de conscience de la joie que rien ni personne ne peut voler ou éteindre. »
Accepter l’invitation du pape François à méditer sur les Béatitudes, poursuit-il, « c’est les découvrir comme une promesse de bonheur, comme une invitation à la beauté, à travailler sa vie jusqu’à ce qu’elle devienne un chef-d’œuvre ».
Mais plus encore que le bonheur, explique Mgr Galantino, « l’homme a besoin de sens, et les Béatitudes, en tant que promesse, attestent que le sens peut aussi se trouver dans l’absurdité de la douleur, que le monde peut aussi être vécu dans l’invivable de la persécution, de la violence subie, de la situation de la guerre… »
« Vivant la logique exigeante des Béatitudes, conclut le président de l’APSA, le chrétien trace continuellement des chemins d’espérance. »