Le pape a abordé cette question dans le cadre de la visite ad limina des évêques de l’Ontario (Canada) qu’il a reçus dans la résidence pontificale de Castel Gandolfo.
« Au nom de la ‘tolérance’ votre pays a dû subir la folie de la redéfinition de l’époux, et au nom de la ‘liberté de choix’ il est confronté à la destruction quotidienne d’enfants non nés », a constaté le pape.
Mais « lorsque l’on ignore le plan divin du Créateur, on perd la vérité de la nature humaine », a-t-il expliqué.
« La démocratie ne réussit que dans la mesure où elle se base sur la vérité et une compréhension correcte de la personne humaine », a-t-il souligné.
« L’engagement catholique dans la vie politique ne peut pas faire de compromis sur ce principe ; le témoignage chrétien à la splendeur de la vérité dans la sphère publique serait sinon réduit au silence » a-t-il affirmé en citant la note doctrinale « La participation des catholiques dans la vie politique » publiée par le cardinal Joseph Ratzinger, en tant que préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi en l’an 2002.