Équateur : Etat d’urgence après l’éruption du volcan Tungurahua

Etat d’alerte maximum selon Misna

Share this Entry

ROME, Vendredi 18 août 2006 (ZENIT.org) – L’état d’urgence a été décidé dans quatre provinces de l’Equateur après l’éruption du volcan Tungurahua, annonce l’agence missionnaire Misna.

Le volcan Tungurahua a en effet craché hier des coulées de laves, des cendres et des roches en fusion qui ont atteint cinq villages, provoquant 5 morts et contraignant les autorités à évacuer plus de 3.200 personnes, rapporte Misna.

« Une soixantaine de disparus ont été retrouvés sous les décombres de leurs habitations et mises hors de danger » déclare Juan Salazar, maire de Penipe, à 135 km au sud de la capitale Quito est la localité la plus frappée après Bilbao et Juive, totalement ensevelies sous la lave.

Le président Alfredo Palacio a décrété l’état d’urgence dans les provinces de Tungurahua, Chimborazo, Cotopaxy et Bolívar, tandis que les aéroports de Latacunga, Riobamba et Guayaquil sont restés fermés.

Selon l’Institut de géophysique équatorien, la violente éruption du volcan, à plus de 5.029 mètres d’altitude, a provoqué des jets de pierres et cendres même au-delà de la côte du Pacifique, atteignant la ville de Banos (20.000 habitants) et le territoire proche du Pérou.

« Nous avons constaté de nombreuses explosions d’une forte intensité dès hier matin et pendant 18 heures. La phase d’activité la plus intense de l’éruption semble maintenant passée », rapporte un porte-parole de l’Institut, en précisant que l’alarme reste élevée.

Des premières estimations parlent de l’éruption du Tungurahua (qui veut dire « Gorge de feu » en langue Quichua) « la plus violente » de ces sept dernières années : elle aurait détruit plus de 20.000 hectares de cultures. Le volcan s’était déjà réveillé en juillet, provoquant l’exode de centaines d’habitants de la région, toujours selon Misna.

Share this Entry

ZENIT Staff

FAIRE UN DON

Si cet article vous a plu, vous pouvez soutenir ZENIT grâce à un don ponctuel