ROME, Dimanche 1er janvier 2006 (ZENIT.org) – Rendre grâce à Dieu pour ses bienfaits n’est pas seulement un « besoin du cœur », mais c’est aussi un « devoir », a affirmé Benoît XVI, samedi 31 décembre alors qu’il présidait les vêpres de la solennité de Marie Mère de Dieu, et le « Te Deum » d’action de grâce pour l’année écoulée.
« Louer et remercier Celui qui nous accompagne dans le temps sans jamais nous abandonner et qui veille toujours sur l’humanité avec la fidélité de son amour miséricordieux » a-t-il déclaré, n’est pas seulement un « besoin du cœur », mais c’est aussi un « devoir ».
Benoît XVI a également évoqué la famille à laquelle Jean-Paul II « a consacré de multiples interventions », persuadé que « la crise de la famille constitue un grave préjudice » pour notre civilisation.
Tout en insistant sur l’importance de rendre grâce de façon « intense », le pape a tenu à rappeler « de façon spéciale, ceux qui sont en difficulté : les personnes plus pauvres et abandonnées, ceux qui ont perdu l’espérance dans un sens fondé de leur propre vie, ou qui sont des victimes involontaires d’intérêts égoïstes ».
« Faisant nôtres leurs souffrances, a déclaré Benoît XVI, nous les confions tous à Dieu, qui sait tout faire concourir au bien ; nous Lui remettons notre aspiration à ce que chaque personne voie sa propre dignité de fils de Dieu accueillie. Nous demandons au Seigneur de la vie de soulager par sa grâce les peines provoquées par le mal ».
Pour terminer le pape a invité les fidèles à se tourner vers Marie, « celle qui donne la vie, mais aussi qui aide et enseigne à vivre ».
« Marie est Mère, Mère de Jésus à qui elle a donné son sang, son corps. Et c’est Elle qui nous présente le Verbe éternel du Père, venu habiter au milieu de nous », a conclu le pape.
A l’issue de la célébration, le pape a fait une brève visite à la crèche, place Saint Pierre.