Conférence sur les Objectifs de développement durable, capture Vatican News

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Objectifs de développement durable : les voix de personnalités religieuses au Vatican

Plaidoyer pour l’urgence de l’action

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« Travailler urgemment » pour atteindre les Objectifs de développement durable des Nations unies, c’est l’encouragement du cardinal secrétaire d’Etat Pietro Parolin lors de la Conférence internationale organisée au Vatican sur ce thème, du 7 au 9 mars 2019. Durant la première journée dont Vatican News donne une synthèse, plusieurs personnalités religieuses sont intervenues.
L’événement, sous l’égide du Dicastère pour le service du développement humain intégral, s’intitule « Les religions et les objectifs de développement durable : écouter le cri de la Terre et des pauvres ».
En marge de la conférence, le « numéro 2 » du Vatican a noté « un peu de découragement » car « les pas accomplis ne sont pas encore à la hauteur des attentes » et « il y a le risque de perdre l’élan initial ».
Le cardinal Peter Turkson, préfet du Dicastère pour le service du développement humain intégral, a insisté lui aussi sur l’urgence de la situation : « Nous ne pouvons pas reporter l’engagement pour la réduction des émissions, pour préserver la richesse de l’eau… nous devons agir de façon que personne ne reste à la traîne. »
Mgr Miguel Ángel Ayuso Guixot, secrétaire du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, a fait remarquer qu’ « aujourd’hui plus que jamais », les responsables religieux étaient appelés à diffuser « les valeurs de la paix, de la justice, de la bonté, de la beauté et de la fraternité humaine », pour dépasser « la crise du monde moderne », fruit d’une « conscience humaine désensibilisée » et d’une perte « des valeurs religieuses ».
Le rabbin David Rosen, directeur international du département pour les affaires interreligieuses de l’American Jewish Committee, a plaidé pour la réduction de l’élevage animal, « une des plus grandes causes de pollution », et de l’importance du sabbat comme jour de repos pour « rétablir l’équilibre éthique et spirituel ». Pour le cheikh libanais Mohamad Abou Zeid, de l’Islamic Sunni Court de Saida (Algérie), celui qui cultive une « bonne relation avec Dieu » ne peut pas créer de « déséquilibres dans la création ».
De son côté, le révérend Martin Junge, secrétaire général de la Fédération luthérienne mondiale, a mis en relation développement durable et droits humains. « Tout être humain est important pour le Seigneur… laisser de côté certains droits humains veut dire abandonner des milliers de personnes », a-t-il souligné.

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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