Ce jeudi 25 avril 2024, le pape François a reçu le nouveau président catholique de la Hongrie, Tamás Sulyok, accompagné de son épouse.
Monsieur Sulyok a ensuite rencontré le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État, accompagné de Mgr Paul Richard Gallagher, Secrétaire pour les relations avec les États et les organisations internationales.
Sur les réseaux sociaux, le président Sulyok, catholique, s’est exprimé en ces termes : « Le pape François m’a reçu en audience personnelle et j’ai eu un entretien avec le secrétaire d’État, le cardinal Pietro Parolin. En tant que fervent catholique, c’est un grand honneur pour moi de rencontrer le successeur de saint Pierre. »
Au cours de la rencontre cordiale à la Secrétairerie d’État, le bureau de presse du Saint-Siège a souligné les bonnes relations bilatérales et l’engagement de l’Église catholique dans le développement de la société hongroise.
Divers sujets d’intérêt commun ont ensuite été abordés, en particulier la famille, la jeunesse et leur inquiétude concernant les communautés chrétiennes les plus vulnérables dans le monde.
L’entretien s’est poursuivi sur le conflit en Ukraine, avec une référence particulière pour ses conséquences humanitaires et aux efforts pour promouvoir la paix.
Le Saint-Père a également accordé une audience aux nombreux pèlerins hongrois venus le saluer.
Ces deux moments ont été très chaleureux et ont montré une forte proximité du pape avec le peuple hongrois.
Témoignage de l’ambassadeur près le Saint-Siège, Eduard Habsburg :
« Le pape était vraiment chez lui avec les hongrois. Je crois que je ne l’ai jamais vu aussi détendu, joyeux et chaleureux. Il a sciemment inclus dans son discours, à trois endroits, des expressions hongroises qu’il a lues dans notre langue. Elles ont déclenché des acclamations spontanées.
Le Saint-Père a l’habitude de dire : « Priez, n’oubliez pas de prier pour moi. » Cette fois-ci, il a aussi ajouté : « N’oubliez pas de prier pour moi, pour moi, pas contre moi », ce qui n’était pas du tout prévu dans son discours. C’était un petit clin d’œil aux hongrois, qui a révélé à quel point il était à son aise. Il était tout simplement chez lui, avec « ses » Hongrois. Nous l’avons très fortement ressenti.
Lors de la rencontre avec le président Sulyok, le pape a aussi été particulièrement chaleureux, direct et amical. Ils ont bien échangé. J’ai déjà eu la joie d’accompagner trois présidents chez le pape et le Premier ministre, j’ai donc une certaine expérience. Mais c’était certainement la rencontre la plus chaleureuse que j’ai connue en tant qu’ambassadeur de Hongrie près le Saint-Siège.
Le pape François a vécu trois rencontres avec les Hongrois. La première a eu lieu en Roumanie, en 2019, dans le Sanctuaire marial de Sumuleu-Ciuc (Csíksomlyó). La deuxième, lors du Congrès eucharistique de Budapest en 2021, et la troisième lors de son voyage apostolique en Hongrie, en avril 2023.
Depuis les années soixante, il entretient une amitié particulière avec le peuple hongrois, spécialement sur les sujets des racines chrétiennes de l’Europe, de la guerre en Ukraine – la Hongrie est le seul pays, avec lui, à demander systématiquement un cessez-le-feu et la paix, – et son rejet de l’idéologie du genre, entre autres.
Le pape est tellement proche des Hongrois ! Il nous le montre dans ses actes et dans ses paroles. »