Juraj Varga © pixabay

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Licenciée pour avoir refusé d’enseigner l’idéologie LGBT dans une école « chrétienne »

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L’enseignante britannique a été qualifiée de « criminelle dangereuse »

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Par Rafael Llanes

Après avoir enseigné pendant 12 ans, Glawdys Leger, 43 ans, a été licenciée et qualifiée de « criminelle dangereuse » pour avoir refusé d’enseigner des leçons sur les LGBTQI dans le cadre du programme d’éducation religieuse destiné aux élèves de septième année

Les autorités chargées de l’enseignement en Angleterre ont déclaré une enseignante chrétienne coupable de « conduite professionnelle inacceptable » pour avoir refusé d’enseigner « l’idéologie LGBTQI extrême » dans une école secondaire de l’Église d’Angleterre.

Le Epoch Times rapporte que Glawdys Leger, 43 ans, enseignante spécialisée en langues étrangères modernes, a été licenciée de l’école Bishop Justus CofE de Bromley, dans le Kent, en mai 2022, après y avoir enseigné pendant 12 ans. Elle a été qualifiée de « dangereuse criminelle » pour avoir refusé d’enseigner les leçons LGBTQI dans le cadre du programme d’éducation religieuse aux élèves de 7e année.

Mme Glawdys a expliqué sa position : « J’ai soulevé la question parce que les enfants recevaient à l’école un récit LGBTQI+ extrême, sans débat. Cependant, pour avoir soulevé ce point, et exprimé les croyances chrétiennes sur ces questions, j’ai été accusée de ne pas présenter un point de vue équilibré ».

Elle a souligné qu’une école chrétienne ou religieuse « doit être ouverte et honnête avec les parents qui pensent avoir envoyé leurs enfants dans une école chrétienne si l’école n’adhère plus aux enseignements ou aux croyances chrétiennes, ou même à leurs propres enseignements sur la sexualité humaine (…). Elles doivent être transparentes avec les parents sur le fait que, dans de nombreux cas, certaines écoles chrétiennes imposent des idéologies profondément controversées et nuisibles aux enfants sans la permission de leurs parents ni qu’ils en soient avertis ».

Mme Leger est soutenue par le Christian Legal Center, qui défend les  personnes accusées en raison de leur foi. Cette institution a déclaré que le matériel pédagogique pour la formation religieuse intitulé « Qui suis-je ? » montrait aux élèves de septième année des concepts de genre tels que pansexuel, asexuel, intersexuel et transsexuel.

Mme Leger a fait part de ses convictions aux élèves lors d’une discussion sur les questions LGBT : « Pour Dieu, les humains naissent homme et femme, et la pratique LGBTQI est un péché ». Le 14 décembre, le Christian Legal Center a déclaré que l’Agence gouvernementale de régulation des enseignants avait jugé l’enseignante coupable de « conduite professionnelle inacceptable », bien qu’elle n’ait pas été interdite d’enseignement.

L’Agence a noté qu’il n’y avait « aucune preuve » que Mme Leger ait agi de manière à jeter le discrédit sur la profession ou que sa conduite ait été « contraire aux valeurs britanniques fondamentales en raison de son manque de tolérance à l’égard de ceux qui ont des croyances différentes ». En réponse à la décision de l’Agence, Mme Leger s’est déclarée soulagée « de ne pas être interdite d’enseignement au Royaume-Uni (…) Cependant, je trouve extrêmement alarmant d’avoir été déclarée coupable pour avoir avoir discuté et débattu de l’enseignement chrétien dans une école chrétienne au cours d’une leçon d’éducation ».

Glawdys Leger a également déclaré que l’Agence envoyait un message fort aux enseignants : « Les enseignants chrétiens ne doivent pas seulement garder le silence sur leurs croyances, mais doivent promouvoir activement l’idéologie LGBTI, sous peine d’être sévèrement sanctionnés, voire de perdre leur travail ».

Andrea Williams, directrice exécutive du Christian Legal Center, a déclaré : « Les régulateurs sont en train de créer un environnement oppressif pour les enseignants, en refroidissant l’atmosphère et en empêchant l’expression de la foi chrétienne dans les écoles et toute vision alternative ou équilibrée de l’idéologie LGBTQI+. »

Le révérend Calvin Robinson, commentateur des questions nationales, estime que « nous vivons vraiment dans un monde à l’envers, où être chrétien dans une institution chrétienne est un crime passible de licenciement (…). Glawdys est persécutée pour sa foi. Non seulement l’école l’a licenciée, mais elle l’a dénoncée à l’Agence de régulation des enseignants (Teacher Regulation Agency), qui l’a jugée coupable de ‘conduite professionnelle inacceptable’. Nous le savions déjà. Il est désormais officiellement contraire à la déontologie d’être chrétien dans une école de l’Église d’Angleterre ».

Robinson développe son analyse : « L’Eglise d’Angleterre devrait rejeter la théorie du genre et la théorie queer, des idéologies marxistes anti-chrétiennes. L’école aurait dû défendre la position de Glawdys auprès de l’Agence, et non la licencier. Au lieu de cela, le CofE a décidé d’outrepasser les directives gouvernementales en imposant ces idéologies néfastes aux enfants par le biais du nouveau programme d’enseignement secondaire et supérieur. Il semble que le département de l’éducation du CofE soit aussi prisonnier des libéraux que la chambre des évêques ».

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Rédaction

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