Le pape François lance un appel « à toutes les parties concernées et à la communauté internationale pour qu’elles fassent taire les armes et fassent tout leur possible pour trouver des solutions pacifiques » à Haut-Karabakh ou un affrontement armé a fait au moins 32 morts et 200 blessées.
L’appel a été lancé au terme de l’audience générale de ce mercredi 20 septembre 2023, Place Saint-Pierre.
Le pape a en effet dit : « Hier, j’ai reçu des nouvelles inquiétantes en provenance du Haut-Karabakh, dans le Caucase du Sud, où la situation humanitaire déjà critique est maintenant aggravée par de nouveaux affrontements armés. Je lance un appel urgent à toutes les parties concernées et à la communauté internationale pour qu’elles fassent taire les armes et fassent tout leur possible pour trouver des solutions pacifiques pour le bien des peuples et le respect de la dignité humaine. »
Une offensive armée a été lancée par les forces azerbaïdjanaises mardi 19 septembre, indique Vatican News. Le dernier affrontement a eu lieu dans cette région en 2020 : depuis ce moment, des soldats de maintien de la paix russes sont déployés à Haut-Karabakh.
L’Œuvre d’Orient : « les génocidaires de 1915 n’ont rien oublié et rien appris »
L’Œuvre d’Orient – une association catholique française qui œuvre depuis 167 ans pour soutenir les communautés chrétiennes au Proche et au Moyen-Orient et qui « est aux côtés du peuple arménien depuis le XIXe siècle » – a publié un communiqué suite aux attaques menées par l’Azerbaïdjan sur le territoire du Haut-Karabagh.
« Les génocidaires de 1915 n’ont rien oublié et rien appris. Les Arméniens sont de trop sur leur propre terre historique. Considérés comme des nuisibles et des terroristes il faut les affamer, les encercler, les faire disparaître », lit-on dans le communiqué.
Selon les auteurs du texte, « les demandes de l’ONU ou celles de la justice internationale n’ont jusque-là servi à rien ». Ils lancent un appel au Conseil de sécurité, à l’Union européenne, aux gouvernements européens à « exiger le retour sans délai aux frontières initiales, ainsi qu’un libre accès au corridor de Latchin ».
