Angélus du 9 juillet 2023 © Vatican Media

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La parabole du marchand expliquée par le pape

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Chercher, trouver et vivre avec le Seigneur (texte intégral)

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Environ 11 000 personnes étaient présentes dimanche 30 juillet à midi sur la place Saint-Pierre pour accompagner le Saint-père lors de la prière mariale de l’angélus. 

Ci-dessous la traduction de l’allocution en italien du pape, traduit par Zenit.

Chers frères et sœurs, bonjour !

Aujourd’hui, l’Évangile raconte la parabole d’un marchand à la recherche de perles précieuses. Celui-ci, dit Jésus, « trouva une perle de grande valeur, alla vendre tous ses biens et l’acheta » (Mt 13, 46). Arrêtons-nous un peu sur les gestes de ce marchand, qui cherche d’abord, trouve ensuite et achète enfin.

Premier geste : chercher. C’est un marchand entreprenant, qui ne reste pas inactif, mais sort de chez lui et se met à la recherche de perles précieuses. Il ne dit pas : « Je me contente de celles que j’ai déjà », mais il cherche des perles plus belles encore. Et cela nous invite à ne pas nous enfermer dans les habitudes, dans la médiocrité de ceux qui se satisfont du minimum, mais à raviver le désir, pour que le désir de chercher, d’aller de l’avant, ne s’éteigne pas ; à cultiver le rêve de bonnes choses, à rechercher la nouveauté du Seigneur, parce que le Seigneur n’est pas répétitif, il apporte toujours la nouveauté, la nouveauté de l’Esprit, il rend toujours nouvelles les réalités de la vie (cf. Ap 21, 5). Et nous devons avoir cette attitude : chercher.

Le deuxième geste du négociant est de trouver. C’est une personne astucieuse, qui a « l’œil vif » et qui sait reconnaître une perle de grande valeur. Ce n’est pas facile. Pensez, par exemple, aux fascinants bazars orientaux, où les étals remplis de marchandises longent les murs des rues bondées ; ou à certaines des échoppes que l’on voit dans de nombreuses villes, remplies de livres et d’objets divers. Parfois, sur ces marchés, si l’on s’arrête pour regarder de plus près, on peut découvrir des trésors : des choses de grande valeur, des volumes rares que l’on ne remarque pas au premier coup d’œil, parce qu’ils sont mélangés à tout le reste. Mais le marchand de la parabole à l’œil aiguisé sait trouver, sait « discerner » pour trouver la perle. C’est aussi un enseignement pour nous : chaque jour, à la maison, dans la rue, au travail, en vacances, nous avons la possibilité de discerner le bien. Ne gaspillons pas notre temps et notre liberté pour des choses insignifiantes, des passe-temps qui nous laissent vides à l’intérieur, alors que la vie nous offre chaque jour la perle précieuse de la rencontre avec Dieu et avec les autres ! Il faut savoir la reconnaître : discerner pour la trouver.

Et le dernier geste du marchand : il achète la perle. Réalisant son immense valeur, il vend tout, sacrifie tous ses biens pour l’obtenir. Il change radicalement l’inventaire de son magasin ; il n’a plus que cette perle : c’est sa seule richesse, le sens de son présent et de son avenir. C’est aussi une invitation pour nous. Mais quelle est cette perle pour laquelle nous pouvons tout abandonner, dont le Seigneur nous parle ? Cette perle, c’est lui-même, c’est le Seigneur ! Cherchez le Seigneur et trouvez le Seigneur, rencontrez le Seigneur, vivez avec le Seigneur. La perle, c’est Jésus : il est la perle précieuse de la vie, que nous devons chercher, trouver et faire nôtre. Cela vaut la peine de tout investir en lui parce que lorsque vous rencontrez le Christ, votre vie change. Si vous rencontrez le Christ, votre vie change.

Reprenons donc les trois gestes du marchand – chercher, trouver, acheter – et posons-nous quelques questions. Chercher : est-ce que je cherche dans ma vie, est-ce que je me sens bien, suis-je satisfait, est-ce que j’exerce mon désir de bien ? Suis-je dans une « retraite spirituelle » ? Combien de jeunes sont « à la retraite » ! 

Deuxième geste, trouver : est-ce que je m’exerce à discerner ce qui est bon et vient de Dieu, en sachant renoncer à ce qui me laisse peu ou rien ? 

Enfin, acheter : est-ce que je sais me dévouer pour Jésus, est-ce qu’il est à la première place pour moi, est-il le plus grand bien de ma vie ? Ce serait bien de lui dire aujourd’hui : « Jésus, tu es mon plus grand bien ». Tous, dans votre cœur, dites maintenant : « Jésus, tu es mon plus grand bien ».

Que Marie nous aide à chercher, trouver et accueillir Jésus de tout notre être.

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Rédaction

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