Le bienheureux João Fernandes (1547-1570), martyr du Brésil, est l’un des 13 patrons des JMJ de Lisbonne 2023 choisis par le comité organisateur. Selon les paroles du cardinal Manuel Clemente, patriarche de Lisbonne, ces 13 personnes « ont démontré que la vie de Christ comble et sauve la jeunesse de toujours ».
João Fernandes est né à Lisbonne en 1547, lit-on sur le site officiel des JMJ 2023. En avril 1568, il entre dans la Compagnie de Jésus à Coimbra.
En 1570, il rejoint le groupe de novices dirigé par le bienheureux Inácio de Azevedo qui les prépare aux tâches qu’ils devront accomplir en tant que missionnaires au Brésil.
João Fernandes part pour le Brésil le 5 juin 1570, sur le navire marchand São Tiago, suivi de 39 autres compagnons, dont le bienheureux Inácio de Azevedo.
Le 15 juillet 1570, alors qu’il navigue près de l’île de La Palma, le navire est attaqué par une flotte de cinq navires de pirates huguenots.
Quand les pirates réussissent à monter sur le bateau, ils attaquent les jésuites. Ils décapitent de Azevedo et jettent dans l’eau les autres jésuites. Fernandes est aussi jeté vivant à la mer.
Le seul jésuite à survivre est le frère Joao Sanchez, que les pirates épargnent parce qu’ils ont besoin d’un cuisinier. Il reste à bord du navire jusqu’au port d’attache des pirates, La Rochelle en France. Après s’être échappé, il se rend au Portugal, où il raconte aux jésuites comment de Azevedo et ses compagnons avaient été martyrisés.
Le pape Pie IX a reconnu le martyre du bienheureux Inácio d’Azevedo et de ses 39 compagnons le 11 mai 1854.
« Bien qu’ils ne soient pas arrivés à destination, le bienheureux João Fernandes et ses 39 compagnons sont devenus les « martyrs du Brésil », contribuant au ciel à la mission qu’ils n’ont pas pu accomplir sur terre », indique le site des JMJ.
Dans l’exhortation apostolique post-synodale Christus vivit, le pape François a rappelé que « le cœur de l’Église est également rempli de jeunes saints, qui ont donné leur vie pour le Christ, beaucoup d’entre eux jusqu’au martyre », et a souligné qu’ « ils sont de magnifiques reflets du jeune Christ, qui brillent pour nous stimuler et nous sortir de notre torpeur ».
