Libres est un documentaire surprenant et magnifique sur la vie contemplative. Jamais auparavant on n’avait franchi de cette manière la clôture des couvents et des monastères, ni pénétré dans le cœur des moines et des moniales qui les abritent.
Le réalisateur, Santos Blanco, a trouvé le sujet du documentaire par curiosité. Il a étudié la vie contemplative et découvert des personnes qui consacrent toute leur vie à l’approfondissement de leur foi, de leur prière et de leur vie spirituelle. Il a également été frappé par une phrase du pape François à propos des chrétiens qui se consacrent à la contemplation : « Le monde et l’Église ont besoin de vous comme des phares qui éclairent le chemin des hommes et des femmes de notre temps. »
Cette phrase a ému Santos Blanco, qui a contacté Javier Lorenzo pour écrire le scénario. Le tournage du film les a rapprochés des histoires de personnes qui ont transformé leur vie en franchissant la clôture, ce qui a également touché toute l’équipe de production.
Le résultat est un voyage à l’intérieur de l’être humain, observé et perçu à travers la profondeur qui existe dans la vie contemplative. Peu à peu, le spectateur apprend et découvre le sens de la liberté dans sa plénitude.
Ce film a été produit par Bosco Films et Variopinto Producciones. Dans un environnement si marqué par le profit économique et le cinéma spectaculaire, cette production rompt avec le cadre habituel et conduit le spectateur dans l’espace spirituel, l’invitant à le revoir plusieurs fois.
Libres présente des témoignages édifiants et déploie la force du silence. Le film est déjà à l’affiche en Espagne ; en septembre, il sera diffusé aux États-Unis et en Amérique latine et plus tard en Australie.
Le film a été tourné dans douze monastères espagnols. L’Espagne compte quelque 750 monastères, couvents et abbayes de moniales et de moines cloîtrés.
Santos Blanco se penche sur la vie de personnes exceptionnelles et le film aborde le degré de liberté qu’une personne atteint lorsqu’elle donne tout, littéralement tout, à Dieu dans son couvent. Javier Lorenzo, le scénariste, a le sentiment de s’être ressourcé tout au long de ce travail. « Au fil des années, on devient assez sceptique sur la vie et cette expérience a renouvelé en moi le désir de vivre passionnément : elle a réveillé en moi la soif d’une vie exaltante. »