Pier Gorgio Frassati adolescent © Wikimedia Commons

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Les 13 saints patrons des JMJ 2023 : le bienheureux Pier Giorgio Frassati

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« Un jeune d’une joie contagieuse », selon saint Jean-Paul II

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Pour les JMJ de Lisbonne 2023, le comité organisateur a choisi 13 patrons qui, selon les paroles du cardinal Manuel Clemente, patriarche de Lisbonne, « ont démontré que la vie de Christ comble et sauve la jeunesse de toujours ». Ce sont : saint Jean-Paul II, saint Jean Bosco, saint Vincent (diacre et martyr du IVe siècle), saint Antoine (1190-1231), saint Barthélemy des Martyrs, (dominicain et archevêque de Braga), saint Jean de Britto, Jeanne de Portugal (fille du roi Alphonse V, sœur dominicaine), le jésuite João Fernandes, Marie Claire de l’Enfant Jésus (fondatrice d’une congrégation des Franciscaines Hospitalières de l’Immaculée Conception), le bienheureux Pier Giorgio Frassati, le bienheureux Marcel Callo, la bienheureuse Chiara Luce Badano et le bienheureux Carlo Acutis.

Le bienheureux Pier Giorgio Frassati (1901-1925) était un étudiant ingénieur de Turin, fils du fondateur et directeur du journal « La Stampa », membre de l’Action catholique, adorateur de l’Eucharistie, et sportif, disparu prématurément à 24 ans. Il a été béatifié par Jean-Paul II le 20 mai 1990. Le site des JMJ 2023 présente sa vie dans une courte note biographique publiée le 3 juillet 2023.

Dans son exhortation apostolique Christus vivit, le pape François a écrit : « Le bienheureux Pier Giorgio Frassati, mort en 1925, était ‘un jeune d’une joie contagieuse, une joie qui dépassait les nombreuses difficultés de sa vie’ (saint Jean-Paul II, Discours aux jeunes à Turin, le 13 avril 1980 – ndlr). Il disait qu’il essayait de répondre à l’amour de Jésus qu’il recevait dans la communion, en visitant et en aidant les pauvres (n.60) ».

Le cardinal Clemente caractérise le bienheureux Pier Giorgio Frassati comme un jeune homme qui « a touché tout le monde par le dynamisme, la joie et la charité avec lesquels il a vécu l’Évangile, à la fois en gravissant les Alpes et en servant les pauvres ». « Saint Jean-Paul II l’appelait ‘l’homme des huit béatitudes’ », rappelle le cardinal-patriarche.

Pier Giorgio Frassati était un fidèle de l’adoration eucharistique nocturne.

Le pape Benoît XVI cite le jeune Frassati à propos de la dévotion eucharistique, dans son exhortation apostolique Sacramentum caritatis, en disant : « L’Eucharistie est à l’origine de toute forme de sainteté et chacun de nous est appelé à une plénitude de vie dans l’Esprit Saint. Combien de saints ont rendu leur vie authentique grâce à leur piété eucharistique ! De saint Ignace d’Antioche à saint Augustin, de saint Antoine, Abbé, à saint Benoît, de saint François d’Assise à saint Thomas d’Aquin, de sainte Claire d’Assise à sainte Catherine de Sienne, de saint Pascal Baylon à saint Pierre-Julien Eymard, de saint Alphonse-Marie de Liguori au bienheureux Charles de Foucauld, de saint Jean-Marie Vianney à sainte Thérèse de Lisieux, de saint Pio de Pietrelcina à la bienheureuse Teresa de Calcutta, du bienheureux Pier Giorgio Frassati au bienheureux Ivan Merz, pour n’en citer que quelques-uns parmi les très nombreux noms, la sainteté a toujours trouvé son centre dans le sacrement de l’Eucharistie » (n. 94).

Pier Giorgio Frassati est né à Turin, en Italie, le 6 avril 1901, lit-on dans sa biographie publiée sur le site des JMJ 2023.

Il a fréquenté une école dirigée par les Jésuites et « a développé une profonde vie spirituelle, étant associé à la Congrégation mariale et à l’Apostolat de la prière ».

À l’âge de 17 ans, il a rejoint la Conférence Saint-Vincent-de-Paul, « consacrant la majeure partie de son temps libre aux malades et aux nécessiteux ». Il s’occupait également des orphelins et des soldats.

Il lui arrivait de ne plus avoir de quoi prendre le tram pour rentrer chez lui parce qu’il avait tout donné aux plus nécessiteux. Il restait soucieux des pauvres qui devaient rester à Turin l’été, au moment où la ville se vidait des bienfaiteurs habituels, partis en vacances.

Membre de la Fédération universitaire catholique italienne, il rêvait d’un mouvement social où se retrouveraient solidaires étudiants et ouvriers. Il militait au Parti populaire italien fondé par Don Sturzo en 1921.

Il était aussi un sportif et l’alpinisme était son passe-temps favori. Il emmenait ses amis dans les Alpes voisines, sans oublier de réveiller ses compagnons pour assister à la messe avant de se mettre en marche.

Peu avant sa formation, Pier Giorgio est tombé malade de la poliomyélite, « une maladie infectieuse que, selon les médecins, il avait contractée à cause de son dévouement aux malades ». « Après six jours de terribles souffrances », il est mort le 4 juillet 1925. À ses funérailles sa famille avait découvert qui il était : les pauvres de Turin étaient venus en foule pour lui rendre un dernier hommage.

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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