Le pape François signant un document © Vatican Media

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Motu proprio Traditionis custodes : le pape François en précise la mise en œuvre

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Par un rescrit signé du préfet du Dicastère pour le Culte divin

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L’utilisation d’une église paroissiale ou l’érection d’une paroisse personnelle pour la célébration de l’Eucharistie selon le rite préconciliaire, d’une part, et l’octroi de la permission aux prêtres ordonnés après la publication du Motu proprio Traditionis custodes de célébrer avec le missel de 1962, d’autre part, sont des « dispenses réservées de manière spéciale au Siège apostolique ».

 

C’est ce que réaffirme le pape François, au sujet de la mise en œuvre du Motu proprio Traditionis custodes, dans un rescrit rendu public ce mardi 21 février 2023 et signé du préfet du Dicastère pour le Culte divin et la Discipline des sacrements, le cardinal Arthur Roche. Les deux hommes se sont rencontrés lundi 20 février.

 

Comme le prévoit l’article 7 du Motu proprio Traditionis custodes, précise le rescrit, c’est le Dicastère pour le Culte divin et la Discipline des sacrements qui exerce l’autorité du Saint-Siège dans les cas évoqués, en surveillant l’observation des dispositions.

 

Par conséquent, si un évêque diocésain a accordé des dispenses dans ces deux cas, il est « tenu d’en informer le Dicastère qui évaluera les cas individuels ».

 

En outre, indique le rescrit, le Saint-Père confirme – après avoir déjà exprimé son assentiment lors de l’audience du 18 novembre 2021 – ce qui a été établi dans les réponses aux dubia avec les notes explicatives annexées du 4 décembre 2021.

 

Le pape François a publié le Motu proprio intitulé Traditionis custodes (« Gardiens de la tradition ») le 16 juillet 2021, sur le rôle des évêques dans l’usage du rite liturgique romain de Jean XXIII publié avant la réforme du Concile Vatican II. Il avait auparavant consulté les évêques du monde entier.

 

En modifiant les règles de l’utilisation du missel de 1962, autorisé sous le nom de « rite romain extraordinaire » en 2007 par Benoît XVI, le pontife souhaitait préserver l’Église contre un « risque de division ». « C’est pour défendre l’unité du Corps du Christ que je me vois contraint de révoquer la faculté accordée par mes prédécesseurs », écrivait-il dans une lettre aux évêques accompagnant le Motu proprio et dans laquelle il expliquait les raisons de sa décision.

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Hélène Ginabat

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