Cène à la prison de Velletri, Jeudi Saint, 18 avril 2019 © Vatican Media

Cène à la prison de Velletri, Jeudi Saint, 18 avril 2019 © Vatican Media

Aux chefs d’État : le pape invite à poser un « geste de clémence » envers les prisonniers

À l’approche de Noël

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Le pape François invite les chefs d’État à poser un « geste de clémence » envers « ceux de nos frères et sœurs privés de liberté qu’ils jugent aptes à bénéficier d’une telle mesure », afin que « ce temps marqué par des tensions, des injustices et des conflits s’ouvre à la grâce qui vient du Seigneur ».

C’est ce que le pape a écrit dans une lettre adressée aux chefs d’État à l’approche de Noël, indique Vatican News citant un communiqué du directeur de la Salle de presse du Saint-Siège, Matteo Bruni.

Au terme de l’Angélus du dimanche 11 décembre 2022, le pape a salué les détenus : « Je voudrais adresser un salut cordial aux détenus de la prison « Due Palazzi » de Padoue : je vous salue avec affection ! », a-t-il dit.

Depuis le début de son pontificat, le pape François témoigne de sa proximité envers les prisonniers. Il visite des centres de détention, y lavant les pieds de détenus lors du Jeudi Saint. Il souhaite une amélioration des conditions de vie dans les prisons du monde. Le pape s’est prononcé à plusieurs reprises contre la « prison à vie », invoquant un droit à l’espérance.

Le pape a souhaité donner aux détenus le « message de l’espérance » lors d’une messe le 6 novembre 2016 devant plus de 1000 détenus provenant de 12 pays : « Il n’y a pas d’endroit dans notre cœur qui ne puisse être atteint par l’amour de Dieu, a dit le pape François. Là où il y a une personne qui a commis une faute, là se fait encore plus présente la miséricorde du Père, pour susciter le repentir, le pardon, la réconciliation, la paix. » « Dieu espère !, a-t-il ajouté, Sa miséricorde ne le laisse pas tranquille ».

Vatican News rappelle que le pape Jean-Paul II a été le premier à demander aux dirigeants du monde un geste de clémence envers les prisonniers, en 2000. Visitant la prison Regina Coeli de Rome, Jean-Paul II avait demandé aux « autorités compétentes », au nom du Christ « emprisonné, moqué, jugé et condamné », une réduction de peine pour les détenus.

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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