Vol retour Canada © Vatican Media

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Conférence de presse (3) : « Je chercherai à continuer de voyager », déclare le pape

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Kazakhstan, Ukraine, Soudan du Sud et Congo ?

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Le pape François reconnaît qu’il doit se « ménager un peu » et ralentir son rythme, mais il souhaite « continuer de voyager et d’être proche des gens », parce que « la proximité est une manière de servir ». C’est ce qu’il a répondu à Valentina Alazraki qui l’interrogeait sur ses capacités physiques à voyager à l’avenir. 

Lors de la conférence de presse pendant le vol de retour du voyage apostolique au Canada (24 au 30 juillet 2022), vendredi 29 juillet 2022, le pape François a répondu à Maria Valentina Alazraki Crastich, de l’entreprise multimédia mexicaine Televisa.

François a confirmé son désir de se rendre au Kazakhstan et en Ukraine. Il espère encore aller au Soudan du Sud et au Congo, un voyage qui était prévu début juillet et qu’il a dû annuler pour des raisons de santé. « Nous verrons. J’ai toute la bonne volonté, mais nous verrons ce que dira ma jambe », a-t-il conclu.

 

Voici la question de Maria Valentina Alazraki Crastich (Televisa) et la réponse du pape :

(…) Nous supposons que ce voyage au Canada a également été un test, une épreuve pour votre santé, pour ce que vous avez défini ce matin comme des « limites physiques ». Après cette matinée, que pouvez-vous nous dire de vos futurs voyages ? Voulez-vous continuer à voyager ainsi ? Y aura-t-il des voyages que vous ne pouvez pas faire à cause de ces limites ? Ou au contraire, peut-être pensez-vous que dans une semaine, l’opération au genou pourrait mieux résoudre la situation et vous permettre de voyager de façon… comme avant ?

Merci. Je ne sais pas… Je ne crois pas pouvoir continuer au même rythme qu’avant. Je crois qu’à mon âge et avec ces limites, je dois me ménager un peu pour pouvoir servir l’Eglise ou, au contraire, envisager la possibilité de me retirer. En toute honnêteté. Ce ne pas une catastrophe, on peut changer de pape, on peut changer, ce n’est pas un problème ! Mais je crois que je dois me limiter un peu avec ces efforts. L’intervention chirurgicale au genou ne va pas, cela ne marche pas dans mon cas. Les techniciens disent que oui, mais il y a tout le problème de l’anesthésie : j’ai subi, il y a dix mois, plus de six heures d’anesthésie et il y a encore des traces. On ne joue pas, on ne plaisante pas avec l’anesthésie. Et c’est pour cette raison que l’on pense que ce n’est pas du tout la solution. Mais je chercherai à continuer de voyager et d’être proche des gens, parce que je crois que la proximité est une manière de servir. Mais je ne vois pas quoi dire de plus. Espérons… Au Mexique, ce n’est pas prévu… pas encore !

Et le Kazakhstan ? Et si vous allez au Kazakhstan, ne devriez-vous pas aller aussi en Ukraine ?

J’ai dit que je voudrais aller en Ukraine. Nous verrons maintenant ce que je vais trouver quand je serai rentré. Le Kazakhstan, pour le moment, j’aimerais y aller : c’est un voyage tranquille, sans grand mouvement, c’est un congrès des religions. Mais pour le moment, rien ne change. Je dois également aller au Soudan du Sud avant le Congo, parce que c’est un voyage avec l’archevêque de Canterbury et avec l’évêque de l’Eglise d’Ecosse, tous les trois, ensemble, comme la retraite que nous avons faite, tous les trois, il y a deux ans. Ensuite, le Congo. Mais ce sera l’année prochaine, parce qu’il y a la saison des pluies… Nous verrons. J’ai toute la bonne volonté, mais nous verrons ce que dira ma jambe.

© Traduction de Zenit, Hélène Ginabat

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Hélène Ginabat

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