Réseau contre la traite Talitha Kum © Vatican Media

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Le réseau « Talitha Kum » relance la lutte contre la traite des êtres humains

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Journée pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes

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« Le réseau « Talitha Kum » veut relancer la lutte contre la traite des êtres humains », titre Radio Vatican (Linda Bordoni et Sr Bernadette Reis, fsp) à la veille de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, célébrée chaque année le 25 novembre: le réseau de religieuses appelle à un engagement accru pour éradiquer le fléau de la traite des êtres humains.

Le réseau mondial Talitha Kum compte des dizaines de sœurs sur tous les continents, qui coordonnent les efforts de lutte contre la traite des êtres humains de 60 réseaux inter-congrégations à divers niveaux locaux et régionaux.

Le soutien du pape et de son secrétaire d’Etat

« Les religieuses du réseau Talitha Kum, qui s’efforcent d’empêcher les personnes vulnérables de devenir la proie des trafiquants d’êtres humains, appellent les responsables politiques et les organisations ainsi que les hommes et les femmes de bonne volonté à agir et à éradiquer le fléau de la traite des êtres humains », commente Radio Vatican qui ajoute: «  »Elles ont choisi le 25 novembre, Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, comme date de lancement de leur « Appel à l’action », car si des garçons et les hommes figurent aussi parmi les victimes de la traite des êtres humains, la majorité des personnes victimes de la traite à des fins de travail et de sexe sont des femmes et des filles. »

« Un récent rapport de l’UE montre que les demandeurs d’asile, les réfugiés et les migrants, en particulier les femmes et les mineurs non accompagnés, sont particulièrement vulnérables à la traite et que l’exploitation sexuelle reste un phénomène massif », déplore la même source.

Demain, jeudi 25 novembre, Talitha Kum donnera « la parole aux victimes et aux survivants, et réclameront la justice, l’autonomisation des femmes, des voies de migration légales, et l’accès à des soins pour toutes ».

Talitha Kum peut compter sur le soutien du pape François – qui a dénoncé la traite comme un « crime contre l’humanité » -, et de son secrétaire d’Etat, le cardinal Pietro Parolin, qui s’adressera aux participants en témoignant de l’engagement de l’Église à éradiquer la traite et à toujours être là pour les plus pauvres, les plus vulnérables et les plus marginalisés.

Des personnalités internationales de monde de la politique et de la société civile interviendront pour aider les participants à réfléchir aux paroles et aux témoignages des sœurs sur le terrain.

Une tragédies en Asie

Sr Bernadette Reis a recuilli les espérances de Sr Abby Avelino, du Japon, coordinatrice de Talitha Kum en Asie: « cet « Appel à l’action » est urgent afin de rendre justice et de protéger les millions de victimes et de survivants, «en particulier pour toutes ces femmes des pays asiatiques» qui sont «piégées dans ce crime odieux». Elle explique que la plupart des victimes qu’elle rencontre au Japon ont été victimes de la traite depuis les pays asiatiques voisins, mais aussi depuis des pays aussi lointains que l’Afrique ».

Sœur Abby dit « promouvoir et faciliter la coordination avec les conférences épiscopales et avec d’autres conférences religieuses, ONGs et organisations à but non lucratif. «Nous renforçons notre collaboration entre les pays d’origine et les pays de destination», explique-t-elle. Le Japon, la Corée et Taïwan sont les principaux pays de destination en Asie, et que les Philippines et la Thaïlande sont les principaux pays d’où proviennent les personnes victimes de la traite à des fins d’exploitation sexuelle et de travail ».

Elle souligne que « de nombreuses victimes entrent au Japon légalement, mais avec de fausses promesses, et finissent par être exploitées et réduites en esclavage. La collaboration et le travail en réseau sont fondamentaux pour prévenir et protéger: «C’est un moment important pour appeler toutes les parties prenantes à l’action – organisations gouvernementales et société civile – ainsi que les citoyens ordinaires, car nous avons tous un rôle à jouer, et nous devons nous mobiliser»« .

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Rédaction

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