L’Académie pontificale pour la vie (PAV) publie une « note » à propos de « l’aide au suicide pour un citoyen italien », ce 23 novembre 2021.
« La question des décisions de fin de vie constitue un terrain délicat et controversé, constate la PAV. La nouvelle du feu vert au suicide assisté obtenu par « Mario » suite à l’avis du « Comité d’éthique territorialement compétent » appelle quelques réflexions. Ne disposant pas d’informations médicales précises sur la situation clinique, il faut se limiter à des considérations générales. »
La PAV s’interroge aussi sur le rôle des comités d’éthique: « L’histoire soulève également une question sur le rôle des comités d’éthique territoriaux. On ne peut exclure que la difficulté de la réponse ait aussi été déterminée par la difficulté de clarifier le rôle à jouer. En fait, l’expression utilisée n’est pas l’expression habituelle (on a jusqu’ici parlé de Comités d’essais cliniques ou de Comités d’éthique clinique). De plus, dans la sentence de la Cour Constitutionnelle n. 242/2019 on demande une tâche qui ne correspond pas à ce qui est prévu pour les deux typologies connues jusqu’ici : il s’agit de rendre un jugement contraignant de conformité à la situation clinique particulière aux quatre conditions établies par la sentence de la Cour constitutionnelle. C’est-à-dire une tâche qui pourrait plus adéquatement être effectuée par un comité technique (médico-légal) qui vérifie l’existence des conditions prescrites. Un comité d’éthique pourrait être plus correctement impliqué dans une consultation préalable à la décision du patient. »