« Les personnes âgées et la Bible. Lectures spirituelles de la vieillesse », c’est le titre d’un nouveau livre présentant des figures de personnes âgées de l’Ancien et du Nouveau Testament, dont L’Osservatore Romano du 21 avril 2021 donne une recension. À travers les histoires de Noé, Abraham, Job, Zacharie, Nicodème, Siméon et Anne, l’ouvrage « évoque leur rapport à la vie et à la société de l’époque, la transmission aux jeunes de la sagesse et de l’amour ».
Le livre est écrit par trois auteurs liés à la Communauté de Sant’Egidio : Maria Cristina Marazzi, médecin et enseignante universitaire, conseillère en projets solidaires internationaux destinés aux populations les plus faibles ; Mgr Ambrogio Spreafico, évêque de Frosinone-Veroli-Ferentino depuis 2008, bibliste et enseignant en Écriture sainte, président de la Commission pour l’œcuménisme et le dialogue interreligieux de la Conférence épiscopale italienne; le p. Francesco Tedeschi, prêtre et enseignant en liturgie et théologie sacramentaire. C’est Andrea Riccardi, historien et fondateur de la Communauté de Sant’Egidio, qui signe la préface de cet ouvrage publié en italien par les éditions Morcelliana (Brescia, 2020).
Non seulement dans la société, mais « également dans l’Église », « on a peu pensé aux personnes âgées », affirme Riccardi. « La pastorale a concerné les jeunes, voyant en eux l’avenir, explique-t-il en présentant le livre, les personnes âgées ont souvent été les ‘usagers’ acquis, sur lesquels il n’était pas nécessaire de s’interroger et peut-être n’étaient-ils pas écoutés en profondeur… Dommage ! Parce que cette existence prolongée représente vraiment un signe pour l’Église et la société d’aujourd’hui. »
L’Osservatore Romano cite notamment l’exemple d’une personne âgée membre du mouvement Vive les personnes âgées, animé par la Communauté de Sant’Egidio : « Dans ma vie aussi, il y a encore beaucoup à faire, explique Maria Sofia Soli, je suis une grand-mère de 87 ans et c’est consolant d’aider les personnes de mon âge qui ont moins de chance, chacun de nous avec ses capacités, et c’est en même temps une forme de prière. »
Avec une traduction d’Hélène Ginabat