Le pape François lance un appel au « bien commun », à la « justice sociale » et la « stabilité nationale » en Birmanie (Myanmar), pour une « coexistence démocratique harmonieuse »,.
Il a en effet exprimé son inquiétude, après le coup d’Etat de l’armée birmane, le 1er février 2021, et l’appel du cardinal Bo à la reprise du dialogue.
Après l’angélus de ce dimanche 7 février, place Saint-Pierre, le pape François a dit son affection pour un peuple qui l’a accueilli en 2017: « En ces jours, je suis avec une grande inquiétude l’évolution de la situation qui s’est crée au Myanmar, un pays que, depuis l’époque de ma visite apostolique en 2017, je porte dans mon cœur avec beaucoup d’affection. »
Le pape a exprimé sa solidarité: « En ce moment délicat, je souhaite une fois de plus assurer de ma proximité spirituelle, de ma prière et de ma solidarité avec le peuple du Myanmar. »
Le pape François s’est adressé aux responsables du pays avant d’inviter à la prière: « Et je prie pour que ceux qui ont des responsabilités dans le pays se mettent avec une volonté sincère au service du bien commun, en promouvant la justice sociale et la stabilité nationale, pour une coexistence démocratique harmonieuse. Prions pour le Myanmar. » [Moment de silence]
Après le coup d’État militaire, le cardinal Charles Maung Bo, archevêque de Yangon (Rangoon), président de la Conférence épiscopale du Myanmar et de la Fédération des Conférences épiscopales d’Asie (FABC), ainsi que de l’organisation Religions for Peace, exhorte à respecter les droits des personnes arrêtées « et à les relâcher au plus vite ». Il invite tous les protagonistes à prendre à nouveau le chemin du dialogue, réaffirmant que « la paix est le seul chemin et la démocratie est la seule lumière sur ce parcours ».