Le pape François a préparé un message pour la VIIe Journée mondiale de prière et de réflexion contre la traite, qui sera célébrée lundi 8 février 2021, indique un communiqué en anglais du Comité organisateur ce vendredi 5 février.
Pour l’occasion, le Comité a organisé « un marathon de prière » qui sera en ligne cette année, en raison de la pandémie, mais « qui permettra pour la première fois de réunir en même temps toutes les réalités engagées contre la traite des personnes dans le monde ».
Le Comité international de la Journée mondiale est coordonné par Talitha Kum, le réseau de la vie consacrée contre la traite des personnes de l’Union internationale des Supérieures générales (UISG), en collaboration avec la Section Migrants et Réfugiés du Dicastère pour le service du développement humain intégral, Caritas Internationalis, l’Union mondiale des Organisations féminines catholiques, le mouvement des Focolari et d’autres organisations engagées sur le terrain.
La prière en ligne sera « partagée » au rythme des différents fuseaux horaires, de l’Océanie aux Amériques, en direct streaming sur le canal YouTube de la Journée mondiale et sera traduite en cinq langues. Il sera également possible de soutenir la Journée mondiale sur les réseaux sociaux avec le hashtag officiel #PrayAgainstTrafficking.
La Journée de prière est une occasion d’attirer l’attention sur « le modèle économique dominant », « une des principales causes structurelles de la traite des personnes dans notre monde globalisé », explique sœur Gabriella Bottani, coordinatrice de Talitha Kum. « À travers cette Journée, poursuit-elle, nous traçons ensemble un chemin de réflexion pour une économie qui promeuve la vie et un travail digne pour tous. »
« Avec ‘L’économie de François’, affirme sœur Gabriella, le Saint-Père a demandé à l’Église de s’arrêter sur la réflexion du modèle économique dominant et de trouver des parcours alternatifs. »
La date de la Journée – le 8 février – est « importante », souligne un communiqué : « c’est la mémoire liturgique de sainte Bakhita, l’esclave devenue sainte et symbole universel de l’engagement de l’Église contre l’esclavage ».
Avec une traduction d’Hélène Ginabat