Mgr Follo, 28 juin 2020 © Anita Sanchez

Mgr Follo, 28 juin 2020 © Anita Sanchez

« S’agenouiller devant Dieu pour pouvoir s’agenouiller à côté des souffrants », par Mgr Follo

« La maladie la plus profonde, l’absence de Dieu »

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« Les guérisons du Christ non seulement rétablissent la santé, mais nous enseignent que la vraie et la plus profonde maladie humaine est l’absence de Dieu, source de vérité et d’amour », explique Mgr Francesco Follo dans ce commentaire des lectures de dimanche prochain, 7 février 2021 (5e dimanche du Temps ordinaire – Année B).

Comme lecture patristique, l’Observateur permanent du Saint-Siège à l’UNESCO, à Paris, propose une page de saint Pierre Chrysologue (Ve s.).

AB

S’agenouiller devant Dieu pour pouvoir s’agenouiller à côté des souffrants

1) L’action naît de la prière

Sainte Catherine de Sienne[1] aimait rappeler qu’il arrive souvent qu’il est beaucoup plus fructueux de parler à Dieu des hommes que de Dieu aux hommes. La vérité de cette déclaration est basée sur l’Évangile, quand il nous parle de Jésus seul, dans la nuit, en prière. C’est le sein duquel chaque mission est née. C’est important de parler au Père de notre enfant en difficulté, de notre femme en crise, de notre mari déprimé, de toute personne qui nous tient à cœur et qui a de la fièvre. C’est nécessaire de parler à Dieu de toute notre vie : relations, travail, mariage, fiançailles, amitiés. Sans cette prière, sans parler à Dieu, chacun de nous se méprendra sur les temps et les mots, enfermera chaque œuvre dans les limites étroites du monde et de ses critères, et ce sera un échec.

Mettons-nous à genoux et ouvrons notre cœur au Seigneur, en l’implorant de nous aider selon sa volonté bienveillante et paternelle. Imitons les apôtres Jacques et Jean (c’est ce que nous dit l’Évangile d’aujourd’hui) qui accompagnent Jésus au chevet de la belle-mère de Pierre et le laissent faire la volonté du Père. Accompagnons-nous aussi le Christ au chevet de nos souffrances. Il ne s’agit pas seulement de se débarrasser de la fièvre, un simple médicament peut suffire pour elle. Mais il ne suffit pas de coudre un morceau de tissu sur une robe déchirée. Jésus verse le vin nouveau de la vie. Sa victoire est sur la méchanceté qui habite le cœur, sur le péché dont la fièvre n’est qu’un symptôme. Jésus sait regarder au-delà des apparences et son diagnostic n’échoue pas.

La belle-mère de Pierre est affligée d’une maladie maligne mortelle,  elle est couchée au lit, et le verbe grec est le même que celui que l’on utilise pour indiquer une personne allongée dans la tombe. C’est pour cette raison que Jésus prend la femme par la main, la soulève et la ressuscite – toujours selon le texte grec original. Et le fruit sera le service, la diaconie, l’amour gratuit, l’offrande de sa vie.

Cependant, il est important de noter que l’Évangile d’aujourd’hui ne nous parle pas seulement du miracle de la guérison de la belle-mère de Pierre, mais nous décrit aussi un samedi de Jésus à Capharnaüm, que l’on peut  considérer comme un exemple-type de la manière dont Il vivait le jour de repos  des juifs, et dont nous pouvons nous inspirer pour nos dimanches, et aussi pour les autres jours de la semaine si nous vivons le travail comme étant la construction d’un monde guéri et racheté.

Cette journée de Jésus est rythmée par ses trois occupations prioritaires : se plonger dans la prière avec le Père, être en famille et au milieu des gens, et guérir les malades. Jésus parle avec l’homme, touche avec sa main, qui est la main de l’Infini, la main de la personne finie, dans ce cas celle de la belle-mère de Pierre, mais tout cela est empreint de Dieu, commence dans la prière et s’achève dans la prière.

En effet, l’Évangile d’aujourd’hui nous parle d’un samedi, qui débute dans la synagogue, continue dans la maison de Simon où Jésus guérit la belle-mère, et à la porte  de cette maison où le Messie guérit beaucoup de malades et de possédés. Mais on notera que le récit d’aujourd’hui ne s’achève pas par la soirée du samedi mais par la démarche de Jésus qui, avant l’aube, se rend dans un lieu solitaire, où Lui, le Fils parle avec Dieu le Père.

Au bord d’un lac, dans une synagogue, dans une maison, sur une place ou dans un endroit solitaire : tout lieu est bon pour que nous rencontrions le Seigneur qui nous offre son appel. Toute heure peut être la bonne et tout lieu est approprié pour la rencontre avec Dieu : la synagogue, la maison des gens, un endroit désert.

Essayons d’imaginer la scène décrite par l’Évangile : Jésus, après avoir quitté la synagogue, fend la foule pour se rendre à la maison de Simon-Pierre où il trouve la belle-mère de celui-ci au lit, avec de la fièvre. Il la guérit sans attendre, en la prenant par la main. Main dans la main, comme s’il s’agissait de transmettre une force à  celui qui est fatigué ou malade, comme la main d’un frère et d’un ami pour donner confiance à son frère ou son ami faible, malade. Jésus relève (le verbe grec est le même que celui de l’Évangile pour parler de la résurrection) la belle-mère de Pierre. Jésus lève, élève, fait se relever (res-susciter) cette femme, la rétablit dans son maintien bien droit, dans sa fierté de pouvoir faire, de pouvoir prendre soin des autres. La femme se lève et se met à les servir [2].

Le Seigneur nous prend nous aussi par la main, nous aussi nous faisons la même chose, nous prenons la main qui nous est tendue. Que de choses recèle une main. Un tel geste peut soulever une vie. C’est là, selon l’Évangile de Marc, le premier miracle de Jésus, le plus petit en apparence, mais qui dit la signification de tous les autres : Jésus-Christ, le Verbe fait chair, nous libère du mal physique et spirituel et nous rend libres pour faire le bien. Alors faisons au moins comme la belle-mère de Pierre, guérie de la fièvre, qui, aussitôt, imite Jésus, venu pour servir parce qu’il nous aime. Servir signifie aimer, non par les mots, mais par les actes.

Je crois que le sens de tous les miracles que fait Jésus est de changer la vie de l’homme, de rendre l’homme à lui-même et à Dieu. Selon l’Évangile de Marc, le premier miracle du Christ est celui de guérir la belle-mère de Pierre, puis durant sa vie publique

– il guérira aussi des aveugles, pour que l’homme ait des yeux pour voir,

– il guérira des sourds pour que l’homme ait des oreilles pour entendre,-il guérira des muets pour que la bouche de l’homme dise la vérité,

– il guérira les boiteux pour que l’homme ait des pieds qui marchent à sa suite[3],

– il guérira les mains pour que l’homme, les mains ouvertes et tendues, touche avec sainteté son prochain, ses frères et sœurs en humanité et leur porte assistance,

– il guérira les mains du cœur pour qu’elles se joignent en prière et que l’homme entre en communion avec Dieu. Jésus Lui-même, de nuit et jusqu’à l’aube, même « fatigué » de guérir, se rendra dans un lieu solitaire pour prier.

 

2)   Le jour et le soir pour penser à l’homme,

la nuit et l’aube pour penser à Dieu

Jésus, cerné par la douleur, au milieu d’un tourbillon croissant (le soir, devant  la maison de Simon-Pierre la foule souffrante se précipite vers Lui, Lui livre sa douleur et retrouve la vie), sait trouver des espaces et des moments pour demeurer avec le Père. Jésus nous enseigne à inventer ces espaces secrets qui donnent la santé à l’âme, ces espaces de prière où rien n’est plus important que Dieu, où nous pouvons lui dire : Je suis devant toi ; pour un temps que je sais bref je ne veux rien mettre avant toi ; rien, pour ces quelques instants, ne vient avant toi. C’est notre déclaration d’amour.

Dans le récit évangélique, la reconstitution de la prière de Jésus se fait à la croisée entre intégration dans la tradition de son peuple et nouveauté d’une relation personnelle unique avec Dieu. «  Le lieu désert » (cf. Mc 1,35) dans lequel il se retire, « la nuit » qui lui permet la solitude (cf. Mc 1, 35 ; 6,46-47 ; Lc 6,12) rappellent des moments du chemin de la révélation de Dieu dans l’Ancien Testament, indiquant la continuité de son projet salvifique. Mais en même temps, ils marquent des temps d’une importance particulière pour Jésus, qui, en pleine conscience, s’insère dans ce plan, dans une totale fidélité  à la volonté du Père.

Dans notre prière aussi nous devons apprendre toujours davantage à entrer dans cette histoire du salut dont Jésus est le sommet, renouveler devant Dieu notre décision personnelle de nous ouvrir à sa volonté, Lui demander la force de conformer notre volonté à la sienne, tout au long de notre vie, en obéissant à son projet d’amour pour nous.

La prière de Jésus touche toutes les étapes de son ministère et toutes ses journées sans qu’elle soit affectée par la fatigue. Les Évangiles, au contraire, dévoilent l’habitude de Jésus de passer une partie de la nuit en prière.

En observant la prière de Jésus, demandons-nous : comment je prie moi ? Quand et combien de temps est-ce que je consacre à la relation avec Dieu ? Qui peut être mon modèle?

Le premier modèle dans ce domaine est Jésus, qui nous enseigne le notre Père et révèle la nouveauté de notre dialogue avec Dieu : la prière filiale, que le père attend de ses fils. C’est de Jésus que nous apprenons comment la prière constante nous aide à interpréter nos vies, à prendre nos décisions, à reconnaître et à accueillir notre vocation.

Et nous, petits disciples de ce grand maître, sommes appelés à être témoins de la prière, justement parce que notre monde est souvent fermé à l’horizon divin et à l’espérance qu’engendre la rencontre avec Dieu. Dans la profonde amitié avec Jésus, en vivant en Lui et avec Lui la relation filiale avec le Père, nous pouvons ouvrir des fenêtres vers le Ciel de Dieu à travers notre prière fidèle et constante.

A celui qui n’a pas le temps et les moyens de prier avec la Liturgie des Heures, je suggère de réciter l’Angélus le matin, pour se remémorer la résurrection du Christ, à midi pour célébrer sa crucifixion, le soir pour faire mémoire de sa naissance. Ou bien de commencer sa journée avec ces deux prières : « Écoute Israël, le Seigneur notre Dieu est le Seigneur Un», tirée du Deutéronome 6,4, et  « Notre Père qui es aux cieux… ». La première prière est écoute, la deuxième est réponse. Dans l’écoute j’apprends qu’il n’y a qu’un seul Dieu, et dans la réponse je dis tout de suite : «  Mon Père.. » (cf. Divo Barsotti).

Que la prière soit le « travail » le plus important, cela est d’autant plus clair pour nous que le premier engagement irrécusable des vierges consacrées dans le monde est celui de la prière, comme il le leur est expressément demandé au cours du rite de la consécration. (Cf. Consécration des Vierges, Préliminaires, n. 2). En effet, en lui donnant le livre de la Liturgie des Heures, l’Évêque s’adresse à la consacrée avec ces paroles : « que la prière de l’Église résonne sans interruption dans ton cœur et sur tes lèvres comme louange pérenne au Père et vive intercession pour le salut du monde ».

Avec une affection et dévotion particulières les vierges cultivent avec la Vierge Marie, – modèle de toute consécration et de toute suite du Christ -, l’humble confiance filiale, la prière d’intercession, la contemplation des mystères de son Fils Jésus.

De plus chaque vierge consacrée garde constamment présent à l’esprit que la prière n’est pas seulement une réponse personnelle et généreuse à l’Époux et une humble demande d’aide pour rester fidèle aux saintes résolutions et au don reçu, mais elle est intime participation à la vie du corps mystique du Christ, intercession inlassable pour l’Église et pour le monde.

Lecture Patristique

Saint Pierre Chrysologue (+ 450)

Sermon 18, 1-3; CCL 24, 107-108

Ceux qui ont écouté attentivement l’évangile de ce jour savent pour quelle raison le Seigneur du ciel est entré dans d’humbles demeures terrestres. Puisqu’il est venu par bonté secourir tous les hommes, il n’est pas étonnant qu’il ait bien voulu porter ses pas en tous lieux.

Etant venu dans la maison de Pierre, Jésus vit sa belle-mère alitée, avec de la fièvre (Mt 8,14). Voyez quel motif a conduit le Christ chez Pierre: nullement le désir de se mettre à table, mais la faiblesse de la malade; non le besoin de prendre un repas, mais l’occasion d’opérer une guérison. Il voulait exercer sa divine puissance, et non prendre part à un banquet avec des hommes. Ce n’était pas du vin qu’on versait chez Pierre, mais des larmes.

Aussi le Christ n’est-il pas entré dans cette maison pour prendre sa nourriture, mais pour restaurer la vie. Dieu est à la recherche des hommes, non des choses humaines. Il veut leur donner les biens célestes, il ne désire pas trouver les biens terrestres. Le Christ est donc venu ici-bas pour nous prendre avec lui, il n’est pas venu chercher ce que nous possédons.

Etant venu dans la maison de Pierre, Jésus vit sa belle-mère alitée, avec de la fièvre. Dès qu’il fut entré chez Pierre, le Christ vit ce pour quoi il était venu. L’aspect de la maison ne retint pas ses regards, ni la multitude venue à sa rencontre, ni l’hommage de ceux qui le saluaient, ni la famille qui le pressait. Il ne jeta même pas un coup d’oeil sur les dispositions prises pour le recevoir, mais il écouta les gémissements de la malade et porta son attention à la fièvre qui la consumait. Il vit qu’elle était dans un état désespéré, et aussitôt il étendit les mains pour qu’elles accomplissent leur oeuvre divine. Et le Christ ne prit pas place à la table des hommes avant que la femme ne se lève de sa couche pour louer Dieu.

Il lui prit la main, dit l’évangile, et la fièvre la quitta (Mt 8,15). Voyez comment la fièvre quitte celle que le Christ tient par la main. La maladie ne résiste pas devant l’auteur du salut. Il n’y a pas de place pour la mort, là où est entré le Prince de la vie.

NOTES

[1] Née à Sienne en 1347 au sein d’une très nombreuse famille, Catherine de Sienne mourut à Rome en 1380. À l’âge de 16 ans, poussée par une vision de saint Dominique, elle entra dans le Tiers-Ordre dominicain, dans la branche féminine connue sous le nom de “Mantellate”. Restant en famille, elle a confirmé le vœu de virginité fait en privé alors qu’elle était encore adolescente, se consacrant à la prière, à la pénitence, aux œuvres de charité, notamment au profit des malades La doctrine de Catherine qui a appris à lire et à écrire avec difficulté alors qu’elle était déjà adulte, est contenue dans Le Dialogue de la Divine Providence ou le Livre de la Doctrine Divine, un chef-d’œuvre de la littérature spirituelle, dans son épistolaire et dans le recueil de ses prières. Son enseignement est doté d’une telle richesse que saint Paul VI la déclara Docteur de l’Église en 1970.

[1] Mc 1,29-39: “En quittant la synagogue, Jésus, accompagné de Jacques et de Jean, alla chez Simon et André. Or, la belle-mère de Simon était au lit avec de la fièvre. Sans plus attendre, on parle à Jésus de la malade. Jésus s’approcha d’elle, la prit par la main, et il la fit lever. La fièvre la quitta, et elle les servait.

Le soir venu, après le coucher du soleil, on lui amenait tous les malades, et ceux qui étaient possédés par des esprits mauvais. La ville entière se pressait à sa porte. Il guérit toutes les sortes de malades, il chassa beaucoup d’esprits mauvais et il les empêchait de parler, parce qu’ils savaient, eux, qui il était.

Le lendemain, bien avant l’aube, Jésus se leva. Il sortit et alla dans un endroit désert, et là il priait. Simon et ses compagnons se mirent à sa recherche. Quand ils l’ont trouvé, ils lui disent : «  Tout le monde te cherche. » Mais Jésus leur répond : « Partons ailleurs, dans les villages voisins, afin que là aussi je proclame la Bonne Nouvelle ; car c’est pour cela que je suis sorti ! ».

Il parcourut donc toute la Galilée, il prêchait dans leurs synagogues et chassait les démons.

[2] Le miracle, c’est le service. J’ajoute un commentaire que j’ai lu et qui me plaît beaucoup : le verbe servir (diakoneo) est le même que celui qui exprimera le service de donner la vie de la part de Jésus. Ceci, qui pour bien des gens constitue le premier miracle de Jésus dans l’Evangile de Marc, nous dit que cette femme, dont on ne parlera plus d’ailleurs, est entrée immédiatement dans la logique qui guide la vie et les choix de jésus : le don de la vie ! La rencontre, la relation, se font ainsi : Dieu nous visite en Jésus Christ, il guérit notre vie et il nous rend « libres pour servir ». Ce n’est pas tellement pour être acclamé que Jésus accomplit un miracle, ni pour être reconnu comme Dieu : c’est pour que l’homme ne reste pas enfermé sur lui-même, mais pour qu’il s’ouvre à ses frères dans une relation gratuite et constante de service.

[3] La « suite du Christ » (en latin sequela Christi) est une locution qui, surtout à partir du Moyen Âge, signifie dans la spiritualité chrétienne, l’engagement dans la vie religieuse. Elle est souvent associée à l’ « imitation du Christ » (Imitatio Christi).

La ‘sequela’ implique un cheminement extérieur et intérieur  fait de gestes et décisions qui expriment clairement une marche dans les pas du Christ. La notion de pèlerinage y prend de l’importance.

La ‘sequela’ trouve son sommet dans le geste de tout abandonner pour répondre à l’appel du Christ : « Viens et suis-moi!» (Lc 18, 20)

 

 

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Mgr Francesco Follo

Mgr Francesco Follo est ordonné prêtre le 28 juin 1970 puis nommé vicaire de San Marco Evangelista à Casirate d’Adda de 1970 à 1976. Il obtient un doctorat en Philosophie à l’Université pontificale grégorienne en 1984. De 1976 à 1984, il travaille comme journaliste au magazine Letture du Centre San Fedele de la Compagnie de Jésus (jésuites) à Milan. Il devient membre de l’Ordre des journalistes en 1978. En 1982, il occupera le poste de directeur-adjoint de l’hebdomadaire La Vita Cattolica. De 1978 à 1983, il est professeur d’Anthropologie culturelle et de Philosophie à l’Université catholique du Sacré Cœur et à l’Institut Supérieur des Assistant Educateurs à Milan. Entre 1984 à 2002, il travaille au sein de la Secrétairerie d’Etat du Saint-Siège, au Vatican. Pendant cette période il sera professeur d’Histoire de la Philosophie grecque à l’Université pontificale Regina Apostolorum à Rome (1988-1989). En 2002, Mgr Francesco Follo est nommé Observateur permanent du Saint Siège auprès de l’UNESCO et de l’Union Latine et Délégué auprès de l’ICOMOS (Conseil international des Monuments et des Sites). Depuis 2004, Mgr Francesco Follo est également membre du Comité scientifique du magazine Oasis (magazine spécialisé dans le dialogue interculturel et interreligieux). Mgr Francesco Follo est Prélat d’Honneur de Sa Sainteté depuis le 27 mai 2000.

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