Le pape a invité à prier pour le Congrès eucharistique international qui se tiendra à Budapest (Hongrie), en septembre 2020, car «l’Eucharistie est au centre de la vie de l’Église».
Après la prière de l’angélus de ce dimanche 15 décembre 2019, le pape a en effet donné les dates et le thème de cette rencontre: «Dans moins d’un an, du 13 au 20 septembre 2020, le 52e Congrès eucharistique international se tiendra à Budapest. Les Congrès eucharistiques, depuis plus d’un siècle, nous rappellent que l’Eucharistie est au centre de la vie de l’Église. Le thème du prochain Congrès sera: «En toi, toutes nos sources» (Ps 87: 7).»
«Prions, a demandé le pape, pour que «l’événement eucharistique de Budapest puisse promouvoir des processus de renouveau dans les communautés chrétiennes» (Discours au Comité pontifical des Congrès eucharistiques internationaux, 10 novembre 2018)».
Le site des congrès eucharistiques internationaux rappelle leur origine, française: «Le premier Comité permanent des Congrès eucharistiques internationaux est né en France au printemps 1881 avec la bénédiction de Léon XIII. Il a recueilli les fruits de l’apostolat de Saint Pierre-Julien Eymard, «apôtre de l’Eucharistie» (1811-1868) et d’autres personnalités éminentes telles que le bienheureux Antoine Chevrier (1826-1879), Léon Dupont (1797-1876) et Gaston-Adrien de Ségur (1820-1880). Tout au long de l’intuition et de l’engagement de Mlle Émilie Tamisier (1834-1910) dont le projet de pèlerinages eucharistiques s’était progressivement transformé en Congrès des Œuvres eucharistiques appelés désormais «Congrès eucharistiques».»
La même source rappelle leur objectif: «Dès le début, leur objectif est de «toujours mieux faire connaître, aimer et servir Notre-Seigneur Jésus-Christ dans son mystère eucharistique» en promouvant et en célébrant périodiquement les congrès eucharistiques internationaux. A partir des premiers célébrés à Lille en 1881, les Congrès eucharistiques internationaux ont été caractérisés comme des manifestations publiques destinées à stimuler la foi des catholiques dans la «présence réelle», à accroître le zèle pour la dévotion à l’Eucharistie surtout en dehors de la messe et à proclamer la royauté vie sociale du Christ.»
