Le Chemin de Croix pour les peuples et les martyrs de l’Amazonie a eu lieu du Château Saint-Ange à la place Saint-Pierre, au Vatican, le 19 octobre 2019, indique Vatican News en italien du même jour (Michele Raviart). Un des martyrs d’Amérique latine et un des droits violés en Amazonie – des hommes et de l’environnement, comme la déforestation et l’exploitation pétrolière -, ont été rappelés à chaque station de la Via Crucis.
Le pèlerinage, organisé par le Repam et Amazzonia casa comune, a réuni des fidèles du monde entier et des pères synodaux. Le cardinal Pedro Ricardo Barreto Jimeno, archevêque de Huancayo, au Pérou, vice-président du Réseau ecclésial panamazonien (REPAM), était également présent.
Les indigènes sont les protagonistes principaux de « ce rêve qui devient réalité, de la périphérie existentielle et géographique qu’est l’Amazonie au centre du christianisme qu’est Rome », a déclaré le cardinal. Le chemin de Croix, a-t-il ajouté, signifie que « le Christ est avec nous et nous accompagne. Il souffre dans ces frères et pour cela, nous remercions Dieu parce que nous vivons sa résurrection, la joie de l’Évangile ».
Des dizaines de participants de cet événement, portant parfois des ornements et des instruments traditionnels, ont défilé en procession le long de la Via della Conciliazione, avec une halte de prière en l’église des carmes, Santa Maria in Transpontina.
Des photos de l’Amazonie et de leurs peuples ont été clouées à la croix, tandis que les pèlerins pouvaient écrire sur une toile blanche leurs pensées pour la protection de la grande forêt sud-américaine. À la fin de la Via Crucis, des dessins d’Adolfo Pérez Esquivel, pacifiste argentin et prix Nobel de la paix en 1980, ont été dévoilés.
