« Chaque fois que nous voyons une personne qui souffre, nous devons prier », a affirmé le pape François en s’adressant aux pèlerins italiens venus à l’audience générale de ce mercredi 21 août 2019, salle Paul VI.
Il a fait référence à Clelia Manfellotti, une jeune fille autiste âgée de 10 ans venue de Naples pour le rencontrer avec sa mère et ses oncles, indique L’Osservatore Romano en italien de ce mercredi. Tandis que le pape prononçait la catéchèse, Clélia – assise au premier rang du secteur réservé aux malades et aux handicapés – est montée rapidement les marches de l’escalier et est restée près du pape François, faisant aussi du jogging. « Dieu parle à travers les enfants », a déclaré le pape en invitant ses collaborateurs à ne pas arrêter ou renvoyer Clélia et à la laisser libre de ses mouvements.
« Nous avons tous vu cette belle fille – elle est belle, parce qu’elle est belle – et pauvre, victime d’une maladie et elle ne sait pas ce qu’elle fait, a expliqué le pape à la fin de l’audience. Je demande une chose, mais chacun répond dans son cœur : ai-je prié pour elle, la voyant, ai-je prié pour que le Seigneur la guérisse, la garde ? Ai-je prié pour ses parents et sa famille ? »
« Chaque fois que nous voyons une personne qui souffre, nous devons prier, a affirmé le pape. Que cette situation nous aide toujours à poser cette question : ai-je prié pour cette personne que j’ai vue, que l’on voit qu’elle souffre ? »
Le pape François n’a pas manqué de bénir Clélia et d’encourager sa mère à se débattre avec les nombreuses questions auxquelles une famille avec un enfant ayant un handicap grave doit faire face chaque jour.
