Crépusculaire, nostalgique : c’est la critique de L’Osservatore Romano sur le nouvel album du chanteur américain Bruce Springsteen, intitulé « Western Stars » (Les étoiles de l’ouest) dans son édition du 20 juin 2019.
« Grande voix inoxydable » de la culture américaine, note le quotidien du Vatican qui lui consacre un article, Bruce Springsteen a choisi un décor de l’ouest « inactuel, presque fondu », quasiment « mythologique » de l’ouest pour ce 19e album, où il narre des histoires aux personnages « seulement esquissés », à « des années lumière » des psychologies approfondies de son album The Ghost of Tom Joad (1995).
En revanche, les ingrédients de l’ouest sont tous présents : routes, solitudes, motels, regrets, espace. Même l’orchestration dilate la musique, la rend « évocatrice » en terme d’espace, note L’Osservatore Romano. Et les personnes sont « en mouvement », voyagent et vont même « à la dérive, d’une cité à une autre ».
Si dans la production de sa jeunesse, la route était chez Springsteen le lieu de la rédemption, avec une recherche du Paradis, à présent elle semble être « engloutie par le regret ». Ainsi « un fil rouge court à travers toutes les chansons de Westerns Stars: la perte ».
Bruce Spingsteen, L'Osservatore Romano
Musique : quand L'Osservatore Romano écoute le nouvel album de Bruce Springsteen
Crépusculaire, nostalgique