« La vérité de Dieu et la vérité sur l’homme trouvent leur complète révélation dans la Trinité, mystère d’amour et de communion », écrit Mgr Francesco Follo dans sa méditation pour les lectures de dimanche 16 juin 2019, Fête de la Sainte Trinité (Pr 8,22-31; Ps 8; Rm 5,1-15; Jn 16,12-15).
L’observateur permanent du Saint-Siège à l’Unesco à Paris affirme que « si Dieu est amour, si c’est le chemin à travers lequel il nous sauve, la Trinité n’est pas un mystère lointain, inconsistant pour notre vie ».
1) Dieu est « être-avec »
La fête d’aujourd’hui ne s’ajoute pas aux précédentes (Noël, Epiphanie, Pâques, Ascension, Pentecôte) pour rappeler un mystère particulier : la Trinité. Mystère reconnu en théorie comme fondamental, mais en pratique enlevé et placé à l’arrière-plan. Mystère auquel il faut penser une fois par an. Ce Mystère est célébré comme la somme de tous ceux que – de Noël à Pentecôte – nous avons célébrés un par un pour nous faire voir ensemble ce que nous avions contemplé comme les couleurs réfractées dans un prisme.
Le sens de toutes les fêtes de l’année liturgique est toujours la célébration de « Dieu avec nous ». Mais comment Dieu peut-il être « avec nous » si cet « avec » n’appartenait pas depuis toujours à son essence et à sa vie intime ? Le Mystère Trinitaire nous révèle que Dieu est Père « avec » le Fils et « avec » le Saint Esprit.
En ce jour de fête d’aujourd’hui, contemplons donc la Trinité que Jésus nous a fait connaître, le Dieu avec nous (= Emmanuel). Il nous a révélé que Dieu est amour « non pas dans l’unité d’une seule personne, mais dans la Trinité d’une seule substance » (Préface à la Messe d’aujourd’hui). « Il est Créateur et Père miséricordieux ; Il est Fils unique, Sagesse éternelle incarnée, morte et ressuscitée pour nous ; Il est finalement l’Esprit Saint qui fait tout, cosmos et histoire, vers la récapitulation finale complète. Trois personnes qui sont un seul Dieu parce que le Père est amour, le Fils est amour, l’Esprit est amour. Dieu est tout et unique amour, amour pur, infini et éternel. Il ne vit pas dans une splendide solitude, mais est plutôt une source inépuisable de vie qui se donne et se communique sans cesse » (Benoît XVI, 7 juin 2009).
Dans le mystère trinitaire du Père, du Fils et du Saint-Esprit, nous comprenons la nature divine et l’essence même de Dieu qui est amour, communion, relation, collaboration, don, service, charité, pardon infini.
Dans le sillage du Magistère du Pape François, je crois utile de souligner le plus bel aspect de notre Dieu, en qui nous avons foi, en nous efforçant de vivre en communion avec Lui et en qui nous avons mis toute notre espérance. Cet aspect est la miséricorde. Miséricordieux comme le Père, mais tout aussi miséricordieux comme le Christ et comme l’Esprit Saint.
2) De la croix à la Trinité
Dans la croix de Jésus, toute la Sainte Trinité est impliquée : impliquée dans l’Amour et par Amour! Parmi beaucoup d’anciens tableaux occidentaux représentant le crucifix soutenu par les bras du Père, je choisis celui du Masaccio (dans l’église de « Santa Maria Novella » à Florence, Italie) où le Saint Esprit, sous forme de colombe, est entre la tête du Père et entre la tête couronnée d’épines du Christ. Il y a une mystérieuse communion d’Amour entre le Père et le Fils. C’est pour cela que le Christ a pu dire sur la croix, sans hésitation : « Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font » (Lc 22,34) ; il y a une parfaite communion d’Amour entre le Père et le Fils! Grâce à cette communion, Jésus a pu dire en mourant avec une confiance filiale : « Père, je remets mon esprit entre tes mains » (Lc 23,46). A partir de ce moment, l’humanité de Jésus, traversée par l’acte d’Amour qui unit le Fils au Père de l’éternité, est devenue source de vie filiale pour tous ceux qui s’ouvrent à Jésus dans l’humilité de la foi : « Mais tous ceux qui l’ont reçu, ceux qui croient en son nom, il leur a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu. Ils ne sont pas nés de la chair et du sang, ni d’une volonté charnelle, ni d’une volonté d’homme, ils sont nés de Dieu » (Jn 1, 12-13).
Si Dieu est amour, si c’est le chemin à travers lequel il nous sauve, la Trinité n’est pas un mystère lointain, inconsistant pour notre vie. Ces trois personnes divines qui sont plus « intimes » à notre vie que nous-mêmes le sommes: elles ne sont pas en dehors de nous, comme une épouse, un mari ou des enfants et des amis, mais sont en nous. Elles « demeurent en nous » (Jn 14,23).
St François d’ Assise nous donne un grand exemple sur la manière dont la croix est chemin vers la Trinité. En contemplant le Verbe incarné et crucifié, ce grand Saint vécut l’Amour du Dieu-Trinité qui se donne à lui et lui, François, répondit avec un plein don de lui-même. Saint –François, changé dans son cœur, devint semblable au Christ aussi en son corps avec les stigmates. Conduit par l’esprit auprès des lépreux, le Saint d’Assise partagea la miséricorde reçue par Dieu le Père, riche en miséricorde. Saint-François comprit et nous fait comprendre qu’au moment de mourir, le Christ expira et nous donna son Esprit. Et si le Christ nous donne son Esprit, nous devenons membres du Christ, et vivons de Sa Présence.
Sur la croix, Jésus donna son Esprit, et à ce moment, peu de personnes le reçurent parce que seulement trois personnes étaient restées au pied de la croix : la Vierge Marie, Saint-Jean et Sainte Marie Madeleine.
Ensuite, le jour-même de sa résurrection, le dimanche, lorsqu’il entra dans le cénacle fermé, il le donna aux douze apôtres : « Recevez l’Esprit Saint « .
Puis, Il le donna à l’Eglise le jour de la Pentecôte : « Il l’a répandu sur nous » dit Saint-Pierre. Ce don a été en croissance continue jusqu’à aujourd’hui et fait de nous le Temple de la Trinité.
3) Le Dieu proche
La liturgie d’aujourd’hui nous rappelle que Dieu n’est pas un Dieu impersonnel, froid et distant. En effet, « Le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d’amour » (Ps 102-103, 8), « riche de miséricorde, de grâce et de fidélité » (Eph 4,2 et Ez 34,6).
Le Seigneur ne méprise pas la poussière à partir de laquelle nous sommes faits; il nous remplit de miséricorde et de pardon. Affirmons avec une grande joie : « béni soit le Seigneur, le Père et son Fils unique et le Saint Esprit, parce que Dieu est le Père qui nous a tellement aimé jusqu’ à nous offrir son Fils et nous accorder son esprit pour que nous puissions reconnaître Dieu comme Amour infini ».
Rien n’est plus vrai, vivifiant et réconfortant pour nous que la présence de la Sainte Trinité dans notre vie. En fait, rien ne peut exister, agir ou devenir parfait sans les trois personnes divines, sans Dieu. En effet, Saint-Paul n’hésite pas à affirmer que : « en Lui, nous vivons, bougeons et sommes » (Ac 17,28).
Dieu est proche et nous le pensons loin. Il est dans le réel, dans les évènements et nous le cherchons dans les rêves et dans les utopies impossibles.
Le vrai secret pour entrer en relation avec Dieu est la petitesse, la simplicité du cœur, la pauvreté de l’esprit : toutes ces choses-là sont abimées en nous par l’orgueil, la richesse et la ruse. Jésus l’avait dit : « si vous n’êtes pas comme des petits enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux. » (Mt 18,3): c’est à dire « vous ne serez pas proches de moi » . Il n’avait certainement pas envie de plaisanter ou de se moquer de nous. Voir ou ne pas voir Dieu dépend de notre œil : si l’œil est simple et pur, il le voit. Si l’œil est méchant et impur, il ne le voit pas.
Puis, si par distraction ou superficialité, nous l’oublions, la douleur ou le mystère pensent à nous en rappeler Sa présence. Certes, le mystère nous entoure, mais c’est un mystère d’amour, à l’image du ventre de notre maman qui nous a contenus pour nous donner la vie. Qu’y-a-t-il de plus vrai et de plus simple que le ventre d’une mère qui porte un enfant ? Comment saisir le mystère de celui qui nous aime ?
La façon plus simple est d’être simples, intelligents et sages comme des enfants qui ont une intuition de base donnée par Dieu. Mais, il ne suffit pas d’être petits, il faut aussi être pauvres. Mais attention : être petits dans l’Evangile ne signifie pas être immatures et pleurnicheurs. Etre pauvres ne veut pas dire avoir des vêtements vieux, des chaussures usées et des maisons délabrées. « Petit » – pour les Chrétiens – est celui qui ne pose pas sa sécurité en ce qu’il a ou en ce qu’il est mais c’est celui qui a pleinement confiance en la paternité de Dieu. « Pauvre » est celui qui ne transforme pas en idoles les choses qu’il possède et qui ressent profondément que rien ne peut le rassasié, sauf Dieu Amour.
4) La Trinité : un mystère qui révèle Dieu et qui nous révèle nous-mêmes
Concernant la Trinité, la chose la plus importante n’est pas de spéculer sur le mystère, mais de rester dans la foi de l’Eglise, qui est le « bateau » qui conduit à la Trinité.
Nous sommes conduits vers un Dieu « Aimant » (Père)’ « Aimé » (Fils), et « Amour » (Saint Esprit) » (St Augustin), qui est amour et dialogue, non seulement parce qu’il nous aime et dialogue, mais parce qu’il est un dialogue d’amour, en lui-même. Mais ceci ne renouvelle pas notre conception de Dieu, mais bien la vérité de nous-mêmes. Si la Bible répète que nous devons vivre dans l’amour, dans le dialogue et dans la communion, c’est parce qu’elle sait que nous sommes tous des « images de Dieu ».
Rencontrer Dieu, faire l’expérience de Dieu, parler de Dieu, donner la gloire à Dieu, signifie – pour un chrétien qui sait que Dieu est Père, Fils et Saint-Esprit – vivre en une dimension constante d’amour, de dialogue et de don. La Trinité est un mystère lumineux : en nous révélant Dieu, il a révélé qui nous sommes.
Dans la compréhension de cette révélation, les vierges consacrées nous viennent en aide et sont un exemple pour nous.
Avec la pratique des conseils évangéliques de chasteté, obéissance et pauvreté, ces femmes, qui se sont données complètement à Dieu, vivent avec une intensité particulière le caractère trinitaire, qui marque toute la vie chrétienne. La chasteté des vierges, en tant que dévouement à Dieu avec le « cœur indivisé » (cfr 1Cor 7,32-34), constitue un reflet de «l’amour infini » qui lie les trois personnes divines dans la profondeur mystérieuse de la vie trinitaire. La « pauvreté » vécue à l’exemple du Christ qui « de riche qu’il était, est devenu pauvre » 2(Cor 8,9), devient expression du « don total de soi » que les trois personnes divines se donnent réciproquement. « L’obéissance », pratiquée en imitant le Christ, dont la nourriture était de faire la volonté du Père (cfr Jn 4,34) manifeste la beauté d’une dépendance filiale et non servile, riche de sens de responsabilité et animée d’ une confiance réciproque, qui est le reflet dans l’ histoire de la correspondance amoureuse des trois personnes divines. (Jean-Paul II, exhortation. Ap.Post-Sinodale Vie consacrée, n°21).
En plus d’une prière de la Bienheureuse Elisabeth de la Trinité, carmélite, et d’une lecture patristique, je joins la reproduction de la Trinité, du peintre Masaccio).
Elévation à la Sainte Trinité – de la bienheureuse Elisabeth de la Trinité (1)
PRIÈRE DE LA BIENHEUREUSE ÉLISABETH DE LA TRINITÉ
Au Nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit.
O mon Dieu, Trinité que j’adore,
aidez-moi à m’oublier entièrement
pour m’établir en vous, immobile et paisible
comme si déjà mon âme était dans l’éternité!
Que rien ne puisse troubler ma paix ni me faire sortir de Vous,
ô mon Immuable, mais que chaque minute m’emporte
plus loin dans la profondeur de votre Mystère.
Pacifiez mon âme, faites-en votre ciel,
votre demeure aimée et le lieu de votre repos;
que je ne vous y laisse jamais seul,
mais que je sois là tout entière,
tout éveillée en ma foi, tout adorante,
toute livrée à votre action créatrice.
O mon Christ aimé crucifié par amour,
je voudrais être une épouse pour votre cœur;
je voudrais vous couvrir de gloire,
je voudrais vous aimer…jusqu’à en mourir!
Mais je sens mon impuissance et
je Vous demande de me revêtir de Vous-même,
d’identifier mon âme à tous les mouvements de votre Âme;
de me submerger, de m’envahir, de Vous substituer à moi,
afin que ma vie ne soit qu’un rayonnement de votre Vie.
Venez en moi comme Adorateur,
comme Réparateur et comme Sauveur.
O Verbe éternel, parole de mon Dieu,
je veux passer ma vie à Vous écouter,
je veux me faire tout enseignable afin d’apprendre tout de Vous;
puis, à travers toutes les nuits, tous les vides,
toutes les impuissances, je veux vous fixer toujours et
demeurer sous votre grande lumière.
O mon Astre aimé, fascinez-moi pour que je ne puisse
plus sortir de votre rayonnement.
O Feu consumant, Esprit d’amour,
survenez en moi afin qu’il se fasse en mon âme
comme une incarnation du Verbe;
que je Lui sois une humanité de surcroît,
en laquelle il renouvelle tout son mystère.
Et vous, ô Père, penchez-Vous vers votre pauvre petite créature,
ne voyez en elle que le Bien-aimé en lequel
Vous avez mis toutes vos complaisances.
O mes Trois, mon Tout, ma Béatitude,
Solitude infinie, Immensité où je me perds,
je me livre à Vous comme une proie;
ensevelissez-vous en moi,
pour que je m’ensevelisse en Vous, en attendant
d’aller contempler en votre lumière l’abîme de vos grandeurs.
Ainsi soit-il
Du premier livre de saint Hilaire de Poitiers sur la Trinité.
Que pourrions-nous penser de Dieu si la mort de l’homme abolissait en lui tout sentiment et si elle mettait fin à une vie épuisée ? La raison m’assurait qu’il serait indigne de Dieu d’engager l’homme dans une vie capable de réflexion et de sagesse, sans lui laisser d’autre issue qu’un déclin inévitable et une mort éternelle. Dieu n’aurait-il amené l’homme du néant à l’être que pour le replonger dans le néant ? L’acte créateur de Dieu donne naissance à ce qui n’existait pas, mais peut-il enlever la vie à ce qui a commencé d’exister ? Mon esprit s’épuisait dans ces réflexions, tremblant pour lui-même et pour son corps. Il proclamait sa foi en Dieu avec ferveur et constance, mais il était anxieux de son sort et de celui du corps où il demeurait, et qui périrait avec lui. Je pris alors connaissance, après la Loi et les Prophètes, de la doctrine de l’Évangile et des apôtres. Je compris que ceux qui reçoivent le Verbe incarné avec foi ont pouvoir de devenir enfants de Dieu. Ils ne sont pas nés de la chair et du sang, ni d’une volonté charnelle, ni d’une volonté d’homme : ils sont nés de Dieu.
Mon esprit troublé et anxieux trouva dans l’Évangile plus d’espérance qu’il n’attendait. Je commençai à pénétrer la connaissance du Dieu Père. Une intuition naturelle m’avait fait pressentir l’éternité, l’infinitude et la beauté du Créateur. Maintenant, je sais que ces qualités sont également l’apanage du Dieu Fils Unique. Ma foi ne court plus après divers dieux, car elle a découvert un Dieu né de Dieu. Mon esprit ne conclut pas à une diversité de nature en ce Dieu né de Dieu, car celui-ci est plein de grâce et de vérité. Mon esprit n’imagine pas davantage une antériorité ou une postériorité en ce Dieu né de Dieu, car celui-ci était au commencement auprès de Dieu. Je compris aussi que la foi en cette connaissance salutaire était très rare, mais qu’elle incluait la récompense suprême, car il est venu chez les siens, et les siens ne l’ont pas reçu. Mais tous ceux qui l’ont reçu, ceux qui croient en son nom,
il leur a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu, non par une naissance charnelle, mais par la foi. Être fils de Dieu est l’effet non d’une nécessité, mais de la seule puissance de Dieu.
Le don que Dieu nous fait d’être ses fils est proposé à chacun d’entre nous, il ne provient pas de la médiation naturelle des parents, mais de la volonté qui trouve ainsi sa récompense. Ce pouvoir risquait d’embarrasser une foi faible et vacillante, car le désir s’exaspère, mais l’espoir s’affaiblit. Aussi le Verbe s’est-il fait chair, pour que la chair puisse s’élever vers Dieu. Pour que le Verbe fait chair soit à la fois Verbe de Dieu, et chair de notre chair, il a habité parmi nous. Pouvoir habiter est le fait de la divinité, puisque seul Dieu demeure ; “parmi nous” indique l’humanité, puisqu’il s’est fait chair de notre chair. En daignant assumer notre chair, le Verbe ne s’est pas appauvri de sa nature, car il est le Fils unique du Père, plein de grâce et de vérité. Le Verbe a conservé toute la perfection de sa nature, en assumant la réalité de la nôtre.
Mon âme accueillit dans la joie la révélation de ce grand mystère, car la chair me rapprochait de Dieu. Et la foi m’appelait à une nouvelle naissance. Je pouvais obtenir la régénération d’en-haut, et je reconnus alors la sollicitude de mon Père et Créateur. J’eus la certitude de ne pouvoir retourner au néant après avoir été tiré du néant à l’être. Cette connaissance dépasse les limites de l’intelligence humaine, car la raison commune est incapable de sonder les desseins de Dieu : elle connaît seulement ce qui lui ressemble, ou ce qu’elle peut saisir par ses propres moyens. En effet, les merveilles que Dieu accomplit par sa puissance éternelle ne peuvent s’apprécier par la raison, mais par une foi infinie. Mon esprit ne pouvait plus rejeter le Dieu qui au commencement était avec Dieu, ni le Verbe fait chair qui a habité parmi nous, sous prétexte d’une impossibilité de le comprendre, car je me suis souvenu que mon esprit pouvait comprendre s’il adhérait par la foi.
- Jn 14, 6.
- Lc 1, 35.
- Lc 2, 33.
- Ph 2, 7.
- Lc 2, 50 (grec)
- Mt 23, 38.
- Lc 2, 51.
- cf. Lc 2, 52.
- Ep 4, 14.
- 1 Co 13, 11.
- Ep 4, 13.
- Gn 15, 15.
(1) Religieuse du Carmel de Dijon, France, (1880-1906), béatifiée par le pape Jean-Paul II en 1984.