Abbé Jean-Baptiste Fouque @ diocèse de Marseille

Abbé Jean-Baptiste Fouque @ diocèse de Marseille

Béatification de l’abbé Fouque : "un exemple offert non seulement aux chrétiens"

La campagne #FAISTABA à Marseille

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La vie de l’abbé Jean-Baptiste Fouque (1851-1926) « marquée par la bonté, la charité, les valeurs de l’Évangile » est « un exemple offert non seulement aux chrétiens, mais à tous les Marseillais, croyants et non croyants », a déclaré le p. Pierre Brunet, vicaire général du diocèse de Marseille : « Notre désir est que tous les Marseillais puissent s’approprier son message. »
C’est ce qu’il a dit au cours de la présentation, le 21 juin dernier, de la béatification de l’abbé Fouque qui aura lieu le dimanche 30 septembre 2018 en la cathédrale de La Major à Marseille (France), indique un article dans le numéro de juillet-août de la revue du diocèse de Marseille « Église à Marseille » signé par Dominique Paquier-Galliard. À la présentation sont aussi intervenus : Mgr Georges Pontier, archevêque de Marseille, Mgr Bernard Ardura, postulateur de la cause de béatification, Mared Gimenez, adjointe en pastorale à la Direction diocésaine de l’enseignement catholique.
L’archevêché de Marseille organise une grande campagne de solidarité, « car la béatification n’a pas seulement pour objectif de mettre en valeur l’abbé Fouque, mais aussi de donner un modèle à imiter », explique le p. Brunet. Un modèle à imiter « pour le découvrir plus en profondeur : on va proposer à tous les Marseillais de l’imiter avec la campagne #FAISTABA. L’objectif est, dans un premier temps, de faire connaître sa vie et ce qu’il a réalisé, avec un site dédié www.jbfaitsabea.com. Puis, pendant les dix jours précédant la béatification, du 21 au 30 septembre, une campagne va inviter tous les Marseillais à faire une BA. »
« L’appel est lancé aux personnes, groupes, paroisses, mouvements, écoles, associations, entreprises, poursuit le vicaire général. L’idée est de susciter un élan de solidarité, de s’encourager les uns les autres à être plus généreux, en partageant les bonnes actions sur Instagram et Facebook. »
Une campagne de financement participatif, avec une tombola numérique, a aussi été lancée à Marseille. Dès la rentrée, les écoles catholiques vont également se mobiliser, car « le bien, ça se propage, et le partager fait grandir, explique Mared Gimenez, adjointe en pastorale à la Direction diocésaine de l’enseignement catholique. L’abbé Fouque s’est donné aux jeunes, donc les jeunes doivent faire quelque chose pour lui et tenter de l’imiter ».
Aujourd’hui, à Marseille, le défi est le même qu’au temps de l’abbé Fouque, souligne Mgr Pontier : « C’est de bâtir la fraternité : que le regard bienveillant que nous portons sur les autres suscite des gestes de solidarité. »
Au cours de la présentation, Mgr Bernard Ardura, postulateur de la cause en béatification, a retracé la vie de l’abbé Fouque, de Sainte-Marguerite à La Palud, en passant par Auriol et La Major. La Palud, c’était « son port d’attache », où il restait vicaire pendant trente-huit ans, explique-t-il. De ce quartier général, il a piloté « ses œuvres pour les jeunes filles, les orphelins, les adolescents délinquants, les personnes âgées, les malades…». Un homme d’action, donc, « mais avant tout un prêtre, un père spirituel apprécié qui passait des heures au confessionnal ».

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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