La rencontre avec les détenues de la prison de Santiago du Chili est « une des plus belles choses de ce voyage », a affirmé le pape François. « J’étais vraiment très ému lors de cette rencontre », a-t-il dit aux journalistes dans l’avion qui le ramenait de Lima à Rome, les 21-22 janvier 2018.
Le pape s’est rendu au Centre pénitentiaire Saint Joaquin, la plus grande prison pour femmes au Chili, le 16 janvier, au premier jour de sa visite au Chili, au lendemain de son arrivée.
« Sur le voyage, a dit le pape à la conférence de presse dans l’avion, je voudrais dire quelque chose qui m’a beaucoup ému. La prison des femmes : j’avais mon cœur là-bas… Voir ces femmes, voir la créativité de ces femmes, leur capacité de changer et de vouloir changer de vie, de se réinsérer dans la société par la force de l’Évangile. »
« Je suis toujours très sensible à la prison et aux détenus, a-t-il poursuivi, et toujours, quand je vais dans une prison, je me demande : pourquoi eux et pas moi ? »
Le pape a aussi évoqué sa « rencontre avec les aborigènes » à Puerto Maldonado : « c’est évident que c’est émouvant, c’est donner un signe au monde », a-t-il dit.
« Ce jour-là, a raconté le pape, il y a eu la première réunion de la commission pré-synodale du synode pour l’Amazonie qui aura lieu en 2019. Mais j’ai été ému par le Hogar [El] Principito : voir ces enfants, la majeure partie abandonnés, ces garçons et ces filles qui ont réussi, par l’éducation, à aller de l’avant. Il y a des professionnels, là-bas. Cela m’a beaucoup ému. »
« Les œuvres qui relèvent une personne… Cela m’a beaucoup ému dans ce voyage, a répété le pape François. Et puis les gens, la chaleur des gens. Ici, aujourd’hui, c’était difficile à croire, ce qu’était Lima ! Difficile à croire ! La chaleur des gens… Je dis : ce peuple a la foi et cette foi me contamine, et je remercie Dieu pour cela. »
À la fin de la conférence de presse, le pape a remercié les journalistes en disant : « Je vous remercie pour votre travail qui vous attend pour faire les articles et les nouvelles que vous devez faire. Merci pour votre patience et merci d’avoir posé des questions précises. Merci beaucoup. »
Avec une traduction d’Hélène Ginabat
