« L’Eglise ne veut rien d’autre que contribuer à la paix et au bien commun de la société. » C’est la déclaration du pape François, ce 24 janvier 2018, en évoquant la situation en République démocratique du Congo.
Dans la matinée du 21 janvier, la répression de marches contre le maintien du président Joseph Kabila au pouvoir, a causé la mort de six personnes, 65 blessés et 111 arrestations. La répression a eu lieu jusque dans les églises de Kinshasa où l’Eglise locale est en première ligne dans la protestation pacifique. Les évêques soutiennent les laïcs qui manifestent pour le respect de l’accord du 31 décembre 2016.
Evoquant, lors de l’audience générale qu’il présidait place Saint-Pierre, les « nouvelles préoccupantes » de la République démocratique du Congo, le pape a lancé : « Je renouvelle mon appel afin que tous s’engagent à éviter toute forme de violence. »
Déjà trois jours plus tôt, à l’angélus qu’il présidait à Lima, au Pérou, le pape avait formulé un appel insistant : « Je demande aux autorités, aux responsables de ce pays bien-aimé, qu’ils prennent tous les engagements et qu’ils fassent tous les efforts pour éviter toute forme de violence et chercher des solutions en faveur du bien commun. »
