Lors de son voyage au Bangladesh, du 30 novembre au 2 décembre 2017, le pape François « sera accueilli par tous, non seulement par les chrétiens, mais aussi par les musulmans et par les hindous ». C’est ce qu’affirme le cardinal Patrick D’Rozario, archevêque de Dacca, dans des propos rapportés par Radio Vatican.
Réagissant à l’annonce officielle du voyage, le 28 août, il assure : « La population est déjà prête. Nous attendions la nouvelle depuis quelque temps. Le pape François sera accueilli par tous, non seulement par les chrétiens, mais aussi par les musulmans et par les hindous. Parce que le Bangladesh possède une énorme richesse culturelle et notre présence est acceptée par tous. »
Le missionnaire xavérien Marcello Storgato, évoque à l’antenne de la radio un climat de « grande attente » pour le « pape des plus petits ».
Il souligne la « grande variété de culture, de fois et d’ethnies » du pays à 90% musulman et 8% hindou, la minorité restante représentant les chrétiens, bouddhistes, et religions traditionnelles. L’Eglise catholique, explique-t-il, a différentes origines : portugaise notamment, ainsi que des membres issus des « hors-castes » qui restent « encore méprisés ».
Le missionnaire souligne que les communautés catholiques sont « très engagées » : l’Eglise est « pauvre mais très courageuse », active dans les missions et dans les œuvres sociales et éducatives comme « les écoles, les hôpitaux, les coopératives de développement et d’épargne ».
Mentionnant la menace du terrorisme, il précise cependant que le gouvernement est attentif aux jeunes « pour qu’ils ne tombent pas dans les réseaux extrémistes des terroristes ». Il espère que la visite du pape, 31 ans après celle de Jean-Paul II en 1986, sera un encouragement « au dialogue, à l’harmonie, à la paix ».
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Bangladesh 2017: le pape "sera accueilli par tous"
Réactions à l’annonce du voyage apostolique