Pour « rompre le cercle vicieux des mauvaises nouvelles » il faut changer « la façon de raconter », a estimé Mgr Dario Edoardo Viganò, préfet du Secrétariat pour la communication (SpC) du Saint-Siège, dans des propos rapportés par l’agence catholique italienne SIR le 19 juillet 2017.
Le préfet intervenait à la présentation de la collection « Visages d’espérance » (“#VoltiDiSperanza”) de l’association “Amici di Santina Zucchinelli”, créée en mémoire de la mère de famille italienne Santina Zucchinelli (1925-2012), qui vécut de nombreuses années handicapée.
« Pour rompre le cercle vicieux des mauvaises nouvelles, a-t-il souligné, (…) il ne faut pas raconter des bonnes nouvelles mais il faut plutôt changer les récits, la façon de raconter les situations du monde qui ont toujours été faites de lumières et d’ombres, de grâce et de péché, de violence et de tendresse ».
Mgr Viganò a salué cette exposition dont les œuvres « racontent les histoires de personnes qui ont vécu des situations dramatiques et de cruauté » mais « à travers une trame qui va composer l’horizon d’un pardon possible, d’une compréhension possible ». La collection présente des livres écrits par don Luigi Ginami, attaché de secrétariat de la première section de la Secrétairerie d’Etat du Vatican et fils de Santina Zucchinelli.
« Les traits caractéristiques du témoignage sont la discrétion et le silence », a poursuivi le préfet, ainsi que « des gestes de consolation et de bien ». Mais il faut aussi « un regard pur qui sache trouver ces signes de témoignage ».
« Pour que la foi devienne concrète, a-t-il conclu, nous devons avoir très à cœur l’histoire, la mémoire, l’avenir » et accepter « de renaître une seconde fois. Renaître d’en-haut pour voir à la manière de Dieu les événements du monde ».
