Alojzy Kosiba OFM, Wikimedia Commons

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Pologne : fr Alojzy Kosiba, cordonnier, ami des pauvres et des abeilles

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Le card. Wojtyla voulait sa béatification

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Un décret reconnaissant « les vertus héroïques » du franciscain polonais frère Alojzy (Louis) Kosiba, frère cordonnier, ami des pauvres et des abeilles, dont le cardinal Wojtula voulait la béatification, a été promulgué par la Congrégation pour les Causes de saints,  avec l’approbation du pape François, vendredi 7 juillet 2017. La reconnaissance d’un miracle ouvrirait ensuite la porte à sa béatification.
En recevant le cardinal Angelo Amato, préfet du dicastère, au Vatican, le pape a donné son accord à la publication de décrets concernant un miracle, deux martyres et cinq « héroïcités des vertus ».
Le procès de béatification du frère Alojzy, commencé en 1963 au niveau diocésain, à Cracovie, a été présidé par l’évêque Karol Wojtyła, futur pape Jean-Paul II. C’est lui qui, en tant que cardinal et archevêque de Cracovie, a déclaré à Wieliczce, en Pologne: « L’esprit de saint François renaquit dans un monastère local en la personne du Serviteur de Dieu Frère Alojzy Kosiba. »
Frère Alojzy Kosiba est né le 29 juin 1855 à Libusza, près de Biecz, en Pologne.  A son baptême, il reçoit le nom de Piotr.
Déjà depuis l’enfance il ressent l’appel au sacerdoce et il veut entrer au séminaire, mais sa famille est trop pauvre pour lui permettre de faire les études.
Par conséquent le jeune Piotr commence à travailler comme apprenti du cordonnier à Biecz et puis à Tarnow où il part  pour améliorer ses compétences. Pendant son séjour à Biecz, il rencontre à plusieurs reprises les Franciscains locaux et il prie dans leur église.
Au cours des années d’apprentissage, sa foi mûrit et il décide de devenir religieux. En 1878, au monastère de Jaroslaw, il est admis dans l’Ordre des Frères mineurs et il reçoit le nom religieux d’Alojzy.
La même année, le frère Alojzy est transféré dans le monastère de Wieliczce, où il devait passer toute sa vie religieuse.
Dans le monastère, il répare les chaussures, s’occupe des abeilles, recueille de l’argent pour les œuvres de miséricorde. Homme de prière profonde, il porte une attention particulière aux pauvres et aux malades qui l’entourent toujours.
Il est mort le 4 janvier 1939. Immédiatement après sa mort, les fidèles ont commencé à prier sur sa tombe en confiant leurs demandes à son intercession.

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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