« On ne peut espérer tout seul », car l’espérance chrétienne n’est pas seulement « individuelle » mais « ecclésiale », explique le pape François dans sa catéchèse en français. Une espérance communautaire, qui porte au-delà même de la communauté, et qui est nourrie par la proximité, la consolation, la compassion, et se fonde sur la confiance que « Dieu aura le dernier mot ».
Le pape a poursuivi ses catéchèses sur l’espérance dans le Nouveau Testament en insistant sur cet aspect communautaire de la vertu théologale de l’espérance, ce mercredi 8 février, en la salle Paul VI du Vatican. Une synthèse en français de sa catéchèse lue par un collaborateur du pape.
« Frères et sœurs, l’Apôtre Paul nous enseigne que l’espérance chrétienne n’est pas seulement personnelle, mais aussi ecclésiale. Toute la communauté, en premier lieu les pasteurs, doit se faire proche des frères les plus éprouvés et qui perdent courage, par le réconfort de la consolation et de la compassion », a souligné le pape.
Il a affirmé cette dimension communautaire de l’espérance: « On ne peut espérer tout seul. Pour se nourrir, l’espérance a besoin d’un « corps » dans lequel les membres se soutiennent les uns les autres. »
L’espérance se fonde aussi sur l’esprit de pauvreté et la confiance en Dieu qui « aura le dernier mot »: « Mais seuls espèrent vraiment ceux qui font l’expérience de leur pauvreté et de leurs limites et restent confiants dans le Seigneur.Ce sont eux qui donnent le plus fort témoignage qu’au-delà de la tristesse et de la mort, le Seigneur aura le dernier mot. »
Mais plus encore, insiste le pape, « ce témoignage d’espérance ne doit pas rester clos dans les limites de la communauté ».
Audience du 8 février 2017, capture CTV
"On ne peut espérer tout seul", catéchèse en français
« Dieu aura le dernier mot »