Sainte Claire d’Assise (1193-1253) est « un rappel permanent pour que l’Eglise revienne à (…) la radicalité de l’Evangile », a assuré le cardinal Beniamino Stella. Le préfet de la Congrégation pour le clergé a célébré une messe à Assise, le 11 août 2016, en la fête liturgique de la fondatrice des clarisses.
Dans son homélie rapportée par L’Osservatore Romano, le cardinal a souligné que la force de Claire résidait notamment dans l’écoute de la voix du Christ, « fondement de toute vie chrétienne ». « Nous avons besoin, a-t-il estimé, de nous laisser conduire dans le désert, de créer en nous (…) ‘un espace vide’, car lorsque le cœur est vidé de tout bruit, alors il peut accueillir la parole de Dieu, qui libère, transforme et guérit ».
Le cardinal Stella a encouragé les chrétiens à dépasser « la tentation de l’activisme et de la mondanité », et à se mettre « en présence du Seigneur dans le silence et l’adoration ». Mettant en garde contre « la vanité et la superficialité » ou encore la recherche de la joie « dans les fausses idoles », il a exhorté à rester « dans l’amour du Seigneur pour porter du fruit dans le monde ».
Claire appartenait à une riche famille aristocratique. Malgré l’opposition de ses parents, elle renonça à la noblesse et à la richesse pour vivre dans l’humilité et la pauvreté, adoptant la forme de vie de François d’Assise. Avec ses premières compagnes elle vécut au couvent de l’église Saint-Damien jusqu’à sa mort. Le pape Alexandre IV la canonisa deux ans plus tard, en 1255.
